/// ACTUALITÉS
Date d'ajout : 23-02-15

Live report – Barange à l’Olympia, 21 février : hypnotique et fiévreux !

Barange, ces temps ci, se produit en première partie de Jeff Panacloc sur ses dates parisiennes, mais également sur certaines en province, et les réactions du public de l’Olympia en ce 21 février sont à la hauteur de la prestation.

Un set de 20 minutes ou comment gagner un difficile combat, celui de mettre les gens en émoi, seul avec sa guitare, alors que le public est venu pour la tête d’affiche.

Barange est, il est vrai, loin d’être un débutant, et cela se ressent immédiatement. Il démarre sa carrière en signant des musiques de films (label Une musique), écrit pour d’autres, puis se lance, quelques années après, (avec le label Palass) dans la réalisation d’un album pop en Serbie avec des musiciens locaux. Le label prend peur, le courage artistique ne paye plus.

Barange est inclassable, sincère et un peu fou. Trop, peut être pour un marché du disque qui se cherche et tombe dans un conformisme ménager. Il décide alors de se recentrer l’année dernière, se remettant à l’écriture et le résultat prend la forme d’un mini album qu’il défend ce soir sur scène : à la fois léger, ambitieux, habité et puissant.

Le concert débute avec « Sur La Bouche », ironique et entraînant. Puis il enchaîne « Seven Lives », philosophe et amoureux. Les compos, groovy et mélodiques, sont bien charpentées, les paroles (signées Carine Erseng), sarcastiques à souhait.

La chanson « Au Suivant » est à découvrir d’urgence et, à travers elle, on comprend qui est l’artiste : un compositeur sérieux mais ne se prenant pas le moins du monde au sérieux. Le concert s’achève sur « Et C’est Comme ça », survolté et jouissif, ode à la vie ultime et décapante. Le pari est gagné, le public, conquis.

Arnaud Berreby – arnaud.berreby@orange.fr


Copyright : Quai Baco Stimuli - Mentions légales - S'abonner - Contact Pro - contact@quai-baco.com - Quai Baco Production