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Date d'ajout : 28-02-12

Vanessa Paradis chante « Joe le taxi »

Vanessa Paradis - Quai Baco

Vanessa Paradis naît le 22 décembre 1972 à Paris. Elle connaît une enfance heureuse à Villiers-sur-Marne. Ses parents, propriétaires d’une miroiterie, apportent beaucoup d’attention à une enfant timide et réservée.

« J’ai toujours baigné dans un milieu artistique. Très jeune, vers 5 ou 6 ans, j’ai suivi des cours de danse et de piano. » (Studio, juillet 2004)

Mais l’élément déclencheur, ce sont les comédies musicales de la MGM.

« C’est par les comédies musicales de la Metro Goldwyn Mayer que j’ai découvert la musique, la danse et le cinéma. Grâce à elles, j’ai commencé à chanter en anglais … sans comprendre un mot de ce que je disais ! » (Femina 10/01/05)

La petite Vanessa a tendance à idolâtrer les stars qu’elle voit à l’écran. Ce qui est vrai pour les comédiens américains, l’est aussi pour les actrices françaises.

« J’ai toujours eu, et je conserve, une passion pour Marilyn Monroe. Je suis fascinée par sa beauté, sa sensualité et le mélange de force et de fragilité qu’elle dégage. » (Studio, juillet 2004)

« Ensuite, j’ai été fascinée par Béatrice Dalle, après ‘’37,2° le matin’’ que j’avais adoré. Je trouvais sa personnalité très forte, son physique très marquant. » (Les Inrock, septembre 2007)

Passage mythique à L’École des fans

La petite Vanessa chante et danse tout le temps. C’est une jolie enfant pleine de vie. Son oncle, Didier Pain, remarque le potentiel de sa nièce et propose aux parents d’inscrire leur protégée à L’École des fans. Les concernés ne sont guère enthousiastes ; ils n’ont pas envie que leur enfant devienne une petite chanteuse prodige.

Pourtant, le 3 mai 1980, Vanessa Paradis est bien sur scène dans l’émission de Jacques Martin. Elle y chante « Emilie Jolie » de Philippe Chatel.

« Quand je suis passée à L’Ecole des fans pour interpréter ‘’Emilie Jolie’’, je n’avais pas répété. J’adorais cette comédie musicale, je la connaissais par cœur. » (lesinrocks.com, 16/01/11)

L’année suivante, Vanessa participe à l’Eurovision des enfants à Turin. Heureusement pour la tranquilité de ses parents, la jeune chanteuse ne s’y fait pas remarquer.

En 1983, une petite Alysson naît dans le foyer familial. Vanessa a alors 11 ans.

« Jusqu’alors, j’étais fille unique. La naissance de ma petite sœur a été un immense bonheur. (…) On lui a fait beaucoup de mal parce qu’elle est ma sœur, mais elle m’a toujours beaucoup défendue. » (Elle, 16/12/02)

Un taxi pour la gloire

En 1985, Didier Pain, toujours lui, fait enregistrer Vanessa sur un 45 tours avec les Forbans. Le disque « La magie des surprises-parties » ne sortira jamais dans le commerce.

Qu’à cela ne tienne, Didier Pain persiste et signe. Il emmène sa nièce dans un studio parisien où les compositeurs Etienne Roda-Gil et Franck Langolff travaillent sur un album de la comédienne Sophie Marceau.

« Mon oncle m’emmenait sur ses tournages et au théâtre. C’est lui qui m’a fait rentrer dans un studio d’enregistrement pour la première fois. J’étais fascinée par la console, on aurait dit le cockpit d’un avion. Je n’avais qu’une envie, c’était de passer de l’autre côté de l’aquarium et de chanter. C’est lui qui m’a présentée au bon moment les bonnes personnes. » (Première, janvier 2005)

Les bonnes personnes en question, ce sont Roda-Gil, compositeur fétiche de Julien Clerc, et Frank Langolff, un des principaux auteurs de Renaud.

Vanessa Paradis reste dans l’anonymat jusqu’au jour où ces deux compositeurs de renom écrivent conjointement l’un des plus gros titre de la chanson française dans les années 80 : « Joe le taxi ».

Le 45 tours « Joe le taxi » sort le 27 avril 1987. Dès le 1er août, il se classe premier dans plus de 15 pays. À la fin de l’été, il s’est déjà vendu à un million d’exemplaires.

Avec ce succès rapide et considérable, la jeune Vanessa âgée d’à peine 14 ans connaît le revers de la médaille.

« C’était monstrueux ! De ‘’Joe le taxi’’ jusqu’à ‘’Noce Blanche’’, je n’ai pas eu un jour de répit. Dans la rue, dans les boutiques, à l’aéroport, partout on m’insultait, on me crachait dessus, on me tirait les cheveux ! Je n’ai jamais autant rêvé d’être invisible. Du coup, je suis devenu parano. Je ne comprenais pas pourquoi je provoquais une telle fureur. ‘’Joe le taxi’’ était numéro un partout, et on ne pouvait pas lire un journal ou allumer la télé sans tomber sur moi. Les gens trouvaient tout ce succès injuste et dégueulasse. Mais enfin, quand même, toute cette haine… » (Elle 17/03/97)


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