Pauline Croze nait le 4 mai 1979 à Noisy-le-Sec. Sa maman est psychanalyste et son père travaille à l’éducation nationale.

Fan de dessin et de musique

Très jeune, ce n’est pas la musique qui passionne Pauline mais plutôt le dessin. Dès l’âge de 7 ans, elle prend des cours. Pour elle, c’est une manière de s’exprimer, de sublimer les choses.

Mais à 14 ans, c’est bel et bien le virus de la musique qui s’empare de Pauline. C’est en écoutant un morceau de Keziah Jones que la magie opère. Elle commence alors à chanter tout en s’accompagnant à la guitare.

« Mes premiers pas à la guitare, c’est avec mon premier prof de guitare, Frédéric Lelay, qui m’a appris plein de choses, on est passé par le jazz, le manouch, le rock avec Led Zeppelin, un peu de Keziah Jones aussi. J’ai pu alors essayer plusieurs directions musicales. » (guitare.com)

A 17 ans, elle intègre l’association Life Live in the Bar qui la garde comme stagiaire. En parallèle de ce stage, elle commence à jouer dans un groupe de rock féminin, un genre de Hole (groupe de Courtney Love) à la française.

Fin des études, départ pour la musique

Deux ans plus tard, Pauline Croze stoppe ses études pour se consacrer à temps complet à son unique passion : la musique.

« J’ai décidé de vivre de ma musique. Simplement car je ne pouvais pas vivre sans. Je compose tout le temps, j’écris dès que je peux, c’est plus fort que moi. Il fallait que je me lance. » (Le courrier Picard, 02/02/05)

Elle va donner ses premiers concerts où elle présente ses chansons composées avec Quito du groupe Señor Holmes.

« J’avais un trac monstre, je chantais faux, je n’arrivais pas à me concentrer, mais j’ai appris plein de choses. » (Télérama Sortir, 28/09/05)

En janvier 2003, elle entame une collaboration avec Anne Claverie, ex-manageuse des Valentins, jusqu’au jour où cette dernière lui présente Edith Fambuena. Dans les années 90, Edith était membre du groupe Les Valentins. Entre les deux femmes, le courant passe tout de suite. Edith propose ses services à Pauline Croze pour arranger ses premières compositions.

« Edith a su pousser mes chansons un peu plus loin. Avec des orchestrations que je n’aurais pas imaginées. Elle a apporté une touche exotique, parfois avec des rythmes nouveaux. » (Le progrès 03/02/05)