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Date d'ajout : 02-03-15

LizZard : rencontre avec le power trio franco-anglais

LizZard est un power trio qui sculpte la matière électrique pour en faire surgir des mélodies rêvées. De retour en fin d’année 2014 avec leur album « Majestic », le trio franco-anglais s’est confié à Quai Baco pour nous parler se sa musique.

LizZard : rencontre avec le power trio franco-anglaisLe trio mixte LizZard est né début 2006, formé de Mathieu Ricou (guitares /chant), Katy Elwell (batterie) et William Knox (basse). Après une première démo en 2007, la formation sortira en 2008 un premier EP intitulé « Venus ». Enregistré et mixé par le producteur canadien nominé aux « Juno Awards », Rhys Fulber, qui a entre autres travaillé avec des groupes tels Paradise lost, Fear factory, Front line assembly, Megadeth, Mudvayne… Il affirmera que « LizZard possède un son polyrhythmique merveilleux… ».

LizZard part en tournée l’année suivante aux quatre coins de l’hexagone. Entre des sons ambiants, puissance et technicité, LizZard se trouve être le fer de lance d’une nouvelle scène débordante d’inventivité.

Parents de King Crimson ou Tool, le groupe retrouve la formule de la violence lyrique qui transmue le cauchemar en songe fécond. Suite à une reconnaissance auprès du publique « Rock » et la critique spécialisée, le trio enregistre son premier album « Out of reach » à Los Angeles, toujours avec Rhys Fulber, sorti en Octobre 2012 chez Klonosphère / Season of Mist.

L’album est accueilli à bras ouvert que ce soit par les critiques européennes ou outreatlantique, allant même jusqu’à être soutenu par la légende vivante Carmine Appice (Ozzy Osbourne, Cactus,Vanilla Fudge, Jeff Beck…) déclarant : « …coolest band I’ve heard in ages LIZZARD does ROCK !!… ».

Suite à une tournée européenne avec HIGH ON FIRE (US) en février 2013, LizZard reprend la route dés son retour pour une tournée nationale qui passera par le Festival de Bourges.

Le 17 octobre 2014, LizZard sortait « Majestic », opus qui confirme le potentiel et les attentes placé envers le trio. En effet l’auditeur tombe rapidement sous le charme de ce son aérien et variable tant au point de vue rythmique que mélodique en témoigne les chansons « Vigilent », « Only one », « Just a breath », « Aion » ou encore « Bound ».

Quai Baco s’est entretenu avec Mathieu, Katy et William. Rencontre avec LizZard :

Pouvez-vous parler de la genèse du groupe aux lecteurs de Quai Baco? Mathieu, il me semble que tu souhaitais partir en Angleterre avant de faire la connaissance de Katy et William? Finalement l’Angleterre est venue à toi?

Mat : En effet, c’était un moment de frustration musicale et sociale à cette époque pour moi.
J’avais donc décidé de partir là où le Rock est né, jusqu’à ce que je rencontre Katy et William. Un duo batterie/basse et qui se trouvait être anglais mais vivant en France. Et je ne me rappelle pas avoir frotté de lampe magique pour que ça arrive…mais le hasard fait souvent bien les choses. C’est comme ça que le trio s’est formé et perdure depuis.

On retrouve un son très planant un peu à l’image de Tool? Est-ce une référence pour vous ?

Will : Nos références sont nombreuses, on préfère parler plutôt « d’époques », c’est à dire les 70’s et les 90’s… On pourrait citer King Crimson, Led Zeppelin, Jimi Hendrix et Pink Floyd, et plus tard des groupes comme Radiohead, Nine Inch Nails, Tool, Metallica…

Pouvez vous nous parlez de l’enregistrement de « Majestic »?

Will : L’enregistrement de Majestic s’est déroulé au Studio Berduquet à Bordeaux en compagnie de Cédric Soubrand. On adore ce studio, on y avait été pour enregistrer VENUS avec Rhys Fulber en 2007. Serge Deuerling le gérant du studio est très branché matos analogique et prête minutieusement beaucoup d’attention à la qualité en générale. On a choisi de faire des prises live (tout le monde jouait en même temps, seulement le chant et quelques doublages de guitare on été fait séparément), on a ensuite envoyé tout ça à Sylvain Biguet pour le mix. Et comme pour notre album précédant Out Of Reach, on a fait appel à Bob Katz pour le mastering.

Mathieu, qu’utilises-tu comme effets en live pour retranscrire certaines chansons comme « Vigilent » qui dispose de plusieurs pistes de guitares sur la version studio ?

Mat: Je suis très standard sur mes effets, je me bats en gros avec 3 pédales…et je parle toujours des effets, bien entendu. Par contre je me sers d’un delay pour créer des boucles en temps réel et c’est ce que vous entendez sur le disque.


Pouvez vous nous parlez de votre clip « Vigilent » ?

Mat : Je m’y suis collé avec Armel Aglaée qui, à l’origine, est notre technicien son pour les concerts. C’est un clip fait maison et fait avec beaucoup de sueur. J’encourage tous les curieux qui aiment être surpris à aller le voir.Il est trouvable partout en ligne!

Katy et William pouvez vous nous parler de vos instruments respectifs (technique, matos , effets) ?

Will : Je joue depuis plus de 10 ans sur une basse LÂG Force 5, avec amplification Ashdown. J’utilise un ampli pour mon son clair et un deuxième pour la disto. En pédales sur mon son clair j’ai une compression T-rex, un volume Ernie Ball, un delay Boss, et un Tech21 Sansamp DI Prog pour avoir des sons un peu granuleux. Sur la disto tout passe par une Big Muff, avec aussi une Wah Morley.

Katy : Je joue depuis une dizaine d’années sur un super kit Collector DW, je ne peux plus m’en passer il sonne vraiment comme j’ai envie! Depuis quelques années maintenant je joue sur des cymbales UFIP que j’adore également, et des peaux EVANS. En baguettes j’utilise PRO-ORCA.

Comment le public perçoit votre musique en concert? Avez-vous des grosses échéances dans les mois à venir?

Will : Généralement on a un public très attentif, avec des personnes qui « trippent » derrière, et quelques « head-bangers » devant! Parmi nos fans on est content de voir tous les âges et surtout presque autant de filles que de mecs.

Mat : Pour ça il est content c’est sûr…

Will : Sinon oui on part en tournée Européenne avec le groupe Soen au mois de mars, toutes les dates sont sur notre site www.lizzard.fr

Profitez-vous d’être sur la route pour composer ?

Will : Non, on n’a jamais vraiment le temps de composer sur la route. Même quand on part plusieurs semaines, les instruments ne sont branchés que pour nos balances et le show malheureusement, et comme on compose à 3 il nous faut tout en même temps y compris la batterie!

Propos recueillis par Sébastien Hochet


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