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Date d'ajout : 16-04-12

Le single de KT Tunstall est utilisé pour une pub

KT Tunstall - Quai Baco

Kate Victoria Tunstall, alias KT Tunstall, naît le 23 juin 1975 à Edimbourg en Ecosse. Mais c’est dans la ville universitaire de St Andrew que Kate va passer son enfance.

Son père biologique est un chanteur irlandais et sa mère biologique, danseuse chinoise originaire de Hong Kong.

Elle est adoptée à l’âge de 18 jours par un professeur de physique et une institutrice.

« Mes parents adoptifs m’ont toujours soutenu dans tout ce que je faisais. Ils ne m’ont jamais caché que j’avais des origines chinoises, que j’étais quelqu’un de spécial. » (Aujourd’hui en France, 26/02/06)

Flûte > Piano > Chant

Dès son plus jeune âge, KT Tunstall est passionnée par la musique. Elle apprend rapidement à manier la flûte, le piano puis le chant.

Son frère aîné, adepte de glam metal, lui transmet sa passion. Enfin, c’est plutôt Kate qui, cachée derrière la porte de son frère, s’inspire de la musique que son frère écoute.

Rapidement, elle commence à écrire ses premiers textes tout en s’accompagnant au piano puis à la guitare qu’elle apprend toute seule, comme une grande.

« Je regardais des épisodes de ‘’Dynastie’’ et je m’en inspirais pour écrire mes textes. J’ai vite compris que ce n’était pas une bonne idée. » (Aujourd’hui en France, 26/02/06)

En 1992, KT Tunstall obtient une bourse à la Kent School dans le Connecticut et intègre une communauté hippie. Là-bas, elle forme son premier groupe, The Happy Campers, avec lequel elle arpente ses premières scènes.

Très vite, Kate s’installe à Londres où elle va suivre des études de musique au Royal Holloway College.

« J’ai éprouvé le besoin de partir à Londres, j’avais perdu 6 ou 7 ans de ma vie à jouer en Ecosse sans qu’il ne se soit jamais rien passé. Je n’avais plus aucune raison de rester. J’avais certes le soutien de ma famille et de mes amis mais personne n’aurait pu me conduire au niveau supérieur » (bbc.co.uk)

Des collaborations à une carrière solo

Son diplôme en poche, Kate retourne à St Andrew, en Ecosse, où elle poursuite son éducation en musicale en collaborant avec divers artistes comme Pip Dylan de Fence.

Après quelques années passées à travailler son propre style, elle se rend à nouveau à Londres et rencontre des professionnels comme Martin Terefe, Jimmy Hogarth et Tommy D. (producteur, compositeur et auteur) qui lui proposent de travailler avec elle. De cette collaboration, KT Tunstall en ressort avec plus d’une centaine de chansons.

« Je ne cherchais pas à signer mon contrat à tout prix, c’était même ma dernière préoccupation. J’étais d’ailleurs très suspicieuse à l’égard du music business. Comme Bob Dylan, je n’avais qu’un rêve : jouer et enregistrer de la musique sans un sou en poche, vivant de petits boulots, simplement, sans superflu. » (Guitar part, novembre 2005)

KT Tunstall va poursuivre ses expériences en assurant la première partie de Joss Stone puis en collaborant avec le groupe de hip-hop Klezmer, « Oi Va Voi ».

« J’étais invitée au Festival Folk de Cambridge pour chanter avec Oi Va Voi, C’est l’un des premiers festivals où je me suis réellement produite, c’était vraiment fantastique, j’ai passé un week-end fabuleux » (bbc.co.uk)

En 2004, KT Tunstall signe chez Virgin pour produire son premier album aux côtés du célèbre producteur, Steve Osborne.

A la fin de l’année, elle remplace au pied levé le rappeur Nas à l’émission de la BBC « Later with Jools Holland » où elle interprète sa chanson « Black Horse and the Cherry Tree ». Jusqu’alors inconnue, KT Tunstall commence à se faire un nom mais pas encore assez pour que son premier album « Eye to the Telescope », sorti en janvier 2005, connaisse le succès qu’il mérite.

Jusqu’au jour où sa chanson « Black Horse & The Cherry Tree » est sélectionnée pour illustrer la publicité du fournisseur d’accès, Alice.

« Le plus important à mes yeux est de faire le plus de concerts possible. S’il faut une pub pour téléphone pour y réussir ça me va. C’est le moyen le plus courant de notre société. Je n’aurais jamais accepté de pub pour un hamburger, un shampoing ou du cola. Mais après tout moi aussi j’ai un téléphone. » (Rock Academy, novembre 2005)

« Eye to the Telescope » rencontre enfin le succès puisque l’album se vend à plus de 4 millions d’exemplaires dans le monde dont plus de 200 000 albums en France.


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