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Date d'ajout : 02-03-12

Yael Naim quitte les Dix Commandements et rencontre David Donatien

Yael Naim - Quai Baco

Yael Naim naît le 6 février 1978 à Paris.

Ses parents sont d’origine tunisienne mais c’est en Israël, à Ramat Ha-Sharon, juste à côté de Tel-Aviv, que sa famille déménage en 1982.

La musique avant tout

« Je me souviens qu’il y avait un petit orgue à la maison sur lequel je pianotais sans arrêt. Mon intérêt pour l’instrument était si évident qu’un jour, en rentrant de l’école, j’ai trouvé un vrai piano dans ma chambre. » (orange.fr)

Dès ses 9 ans, Yael s’adonne complètement à sa nouvelle passion. Elle suit des cours au Conservatoire où elle pratique le piano 6 heures par jour.

Mais sa prometteuse carrière de musicienne classique, Yael va la mettre de côté le jour où elle découvre les vinyles de papa : « Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band » et « Abbey Road ». La beatlemania sévit encore et toujours.

Yael commence à composer ses propres chansons en s’influençant d’univers rock et jazz.

Quelques années plus tard, c’est Joni Mitchell qui devient le référence principale de Yael Naim.

« C’est elle qui m’a apporté la conscience du texte. » (Témoignage chrétien, 08/11/07)

Après l’obtention de son bac littéraire (option musique évidemment), Yael entame des études d’art.

Mais en 1998, elle doit effectuer son service militaire. Elle trouve la bonne place puisqu’elle est la chanteuse attitrée du big band de l’armée de l’air !

En parallèle de son service, Yael forme son premier groupe de musique, The Anti Collision avec lequel elle tourne dans les différentes salles de concert du pays.

Retour en France

Finalement, en 2000, Yael fait ses bagages et débarque en France. Elle chante lors d’une soirée caritative et se fait remarquer par EMI.

Le label décide de signer la jeune femme et lui produit son premier album.

« In a man’s womb » est enregistré entre Paris et Los Angeles mais l’album fait un bide commercial.

«A l’époque, si ça ne passait pas sur NRJ, ça ne servait à rien. » (Libération, 03/12/07)

Malgré l’échec, Yael n’abdique pas et décide de rester à Paris à la recherche d’opportunités pour lancer sa carrière.

Fin 2001, Elie Chouraqui la contacte et lui offre le rôle de Myriam dans la comédie musicale de Pascal Obispo, « Les Dix Commandements ».

« Je me suis frottée aux grosses machines avec les illusions et les désillusions qu’elles entraînent. Mais c’était agréable à vivre : j’étais indépendante financièrement, je rencontrais mes premiers amis parisiens, j’avais une belle énergie. Sauf qu’à un moment je n’en voyais plus le bout. Il fallait que j’invente une manière de refaire de la musique, de me retrouver. » (lexpress.fr, 05/06/08)

Yael semble perdue, la comédie musicale, ce n’est pas fait pour elle mais d’un côté, elle n’a pas véritablement envie de retourner en Israël. Elle se pose énormément de questions jusqu’au jour où elle décide de quitter Les Dix Commandements et rencontre David Donatien.

« C’est ma rencontre avec David Donatien qui a déterminé l’enregistrement et l’histoire de mon deuxième album. Il m’a encouragé à réaliser les chansons en hébreu, ma langue maternelle et puis très vite on a décidé de réaliser et produire l’album ensemble. On a enregistré pendant 1 an et demi dans le studio qu’on a aménagé chez moi. » (uejf.org)

En 2007, elle rencontre enfin le succès mérité avec son album « Yael Naim ».


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