/// BIOGRAPHIES
Date d'ajout : 24-04-12

Patrick Bruel rentre de l’armée

Patrick Bruel - Quai Baco

Patrick Bruel naît le 14 mai 1959 à Tlemcem, en Algérie. Son vrai nom : Patrick Maurice Benguigui.

Il a un an quand son père abandonne le foyer familial et trois quand il immigre en France avec sa mère. Institutrice, elle s’installe à Argenteuil en habitant l’école.

Fils unique, Patrick devient grand frère en 72 et 75, lorsque sa mère se remarie et donne naissance à David et Fabrice Moreau.

Les années lycée

Plutôt bon élève mais légèrement indiscipliné, Patrick Bruel suit sa scolarité aux lycées Henri IV puis François Villon.

S’il fait partie de la troupe de théâtre du lycée, c’est vers le foot qu’il jette son dévolu. Il envisage à cette époque de devenir joueur professionnel.

En 1975, à 16 ans, il assiste au concert de Michel Sardou à l’Olympia. C’est une révélation : il sera chanteur.

Quelle carrière embrasser ?

Malgré la claque de l’Olympia, c’est au cinéma qu’il fait ses premières armes. En 1978, il répond à une petite annonce dans France Soir pour un casting. L’audition se passe bien, Alexandre Arcady l’engage en tant que Paulo Narboni, le fils de Roger Hanin dans « Le Coup du Sirocco ».

Après la sortie du film, Patrick est invité à faire sa première télévision chez Drucker, le 15 avril 1979.

Cette même année, il passe son bac en candidat libre et obtient le diplôme après l’avoir raté en 78.

Patrick doit gagner sa vie mais les contrats ne se pressent pas au portillon. Il accepte alors un poste d’animateur au Club Med, un boulot alimentaire qui lui permet de chanter et jouer la comédie.

En 1980, il suit sa petite amie à New York. Il devait y rester 15 jours, ce sera 9 mois. C’est dans la Grosse Pomme qu’il rencontre Gérard Presgurvic avec qui il noue une étroite collaboration artistique.

« Tout de suite j’ai compris que Gérard parlait le même langage que moi. Il écrivait des chansons, je lui ai montré les miennes, il disait des choses que j’avais en moi, il prononçait les mots que j’avais envie d’entendre. On est devenus amis et on ne s’est plus quittés. » (patrickbruel.com)

Les échelons du cinéma

Quand il rentre en France, il a la chance de rencontrer Margot Capelier pendant le Festival de Cannes. Margot est une directrice de casting très en vue à Paris qui lui ouvre les portes de plusieurs téléfilms, comme « La mort en sautoir » avec Danielle Darrieux.

En 1981, Patrick Bruel est choisie par Pierrette Bruno pour lui donner la réplique dans « Le charimari », une pièce de théâtre qui révèle l’acteur au grand public pendant deux années. Sa prestation est saluée par les critiques.

Se faisant un nom, il enchaîne en 1982 avec une pièce de Patrice Leconte, « Ma femme s’appelle revient », et le tournage de « Les diplômés du dernier rang » de Christian Gion.

Puis, en 1983, il tourne dans « Le bâtard » de Bertrand Van Effenterre avant qu’Alexandre Arcady ne fasse appel à lui pour trois jours de tournage dans « Le grand carnaval ».

« Il a fait ça pour me rendre service et mes trois jours se sont transformés en deux mois ! Une fois sur place, je l’ai rendu fou en le harcelant pour qu’il prolonge mon personnage. J’inventais des scènes, je me mettais dans des prises de vue stratégiques pour être sûr de participer à d’autres plans. C’était une jolie histoire et le plus beau tournage de ma vie. J’ai rencontré Bacri, Darmon, Noiret… » (patrickbruel.com)

La musique en tête

Malgré ce début de carrière dans l’industrie cinématographique, Patrick Bruel n’oublie pas pour autant ses aspirations musicales. En septembre 1982, il enregistre un premier 45 tours, « Vide ». Celui-ci n’est pas au goût de Patrick, qui obtient de la maison de disques de ne jamais sortir l’album.

Après cet échec, il se focalise sur sa carrière d’acteur jusqu’au jour où, à 23 ans, il rentre de l’armée et enregistre « Marre de cette nana là » avec Gérard Presgurvic. C’est le titre qui lance véritablement sa carrière musicale. Un mois plus tard, le 16 janvier 1984, il fait sa première télé chez Pascal Sevran en tant que chanteur puis est l’invité de Michel Drucker dans « Champs Elysées ». Petit à petit, les talents musicaux de Patrick Bruel sont reconnus et « Marre de cette nana là » monte au Hit Parade. Il se vendra 200 000 exemplaires du titre.


Copyright : Quai Baco Stimuli - Mentions légales - S'abonner - Contact Pro - contact@quai-baco.com - Quai Baco Production