Norah Jones entre dans le bar le Living Room, à New-York
Norah Jones, de son vrai nom Geetali Norah Jones-Shankar, naît le 30 mars 1979 à New-York.
C’est la fille d’un célèbre joueur de sitar indien, Ravi Shankar, et d’une productrice de concerts américaine, Sue Jones.
Sa mère s’occupe seule de l’éducation de la petite Norah. Les deux jeunes femmes déménagent au Texas en 1983.
« J’ai reçu à Grapevine une éducation musicale très riche. Toute mon enfance, j’ai affûté ma voix dans les chorales des églises et joué du piano. J’ai aussi eu la chance que ma mère me laisse puiser dans son impressionnante collection de disques soul et jazz, et que ma grand-mère m’initie à la country. » (lexpress.fr, 31/01/07)
À 16 ans, elle décide de prendre le nom de Norah Jones, par rejet de ses origines paternelles.
« Moi, définitivement, je suis du Texas. Ce sont mes racines. Je suis allée quelques fois en Inde, mais c’est tout. Je serais aussi déplacée dans un ashram qu’en Ouganda. » (Version femina, 21/01/07)
1er prix, 1er succès
À l’école secondaire, Norah Jones se fait remarquer pour ses talents de chanteuses. Elle remporte le prix Down Beat Student dans la catégorie Meilleure chanteuse jazz et Meilleure composition originale.
L’année suivante, elle intègre l’Université du Nord du Texas pour étudier le piano jazz.
« Je voulais devenir pianiste de jazz. Mon modèle, c’était Bill Evans. Je chantais un peu à la fac, les gens aimaient bien ma voix mais moi, je me voyais vraiment instrumentiste. » (Le Parisien, 29/01/07)
1998, c’est aussi l’année où elle renoue avec son père.
« Je ne l’avais pas vu depuis l’âge de 9 ans. Un soir, à 18 ans, j’ai pris mon courage à deux mains et je l’ai appelé. Un mois plus tard, j’étais chez lui, à Delhi. J’ai longtemps été très fâchée contre mon père, je refusais même d’écouter sa musique. A mon arrivée en Inde, j’ai su faire taire ma colère et j’ai découvert un homme merveilleux. » (lexpress.fr, 31/01/07)
A 20 ans, Norah Jones pose ses valises pour de bon à New-York.
« J’ai commencé par trouver un job de serveuse. J’habitais dans 20 mètres carrés au cœur de l’East Village et, le soir, je faisais le tour des clubs pour décrocher un concert. » (lexpress.fr, 31/01/07)
Elle parcourt les clubs de la mégalopole new-yorkaise jusqu’au jour où elle franchit les portes du Living Room, à Greenwich Village. Elle y rencontre notamment Jesse Harris et Lee Alexander, deux guitaristes de talents qui ne la lâcheront plus.
« Depuis, ils sont devenus ma famille. Nous avons tous la même vision de la vie et de la musique. » (lexpress.fr, 31/01/07)
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