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Date d'ajout : 05-07-12

Noel Gallagher, fan fini de Manchester City

C’est de notoriété publique, Noel Gallagher est un fan inconditionnel de Manchester City. Entre la promo du club de son coeur et les coups bas envers ses rivaux, retour sur les principaux faits d’armes du rockeur britannique.

Noel Gallager, supporter de Manchester CityNoel Gallagher, l’ancien guitariste et compositeur d’Oasis a toujours supporté les Citizens. Il écoutait leurs matchs sur la radio de son père, bien avant que les pétrodollars d’Abu Dhabi ne viennent hisser l’équipe au sommet de la Premier League.

Pourtant, Noel n’était pas au stade lorsque Manchester City est devenu champion d’Angleterre cette année. Il était en tournée en Amérique du Sud et n’a pu assister au sacre en direct. Une vraie frustration pour le chanteur, même s’il n’a pas raté une minute du match en regardant la retransmission dans un bar de Santiago. Après la victoire, le musicien a déclaré avoir fondu en larmes.

L’égérie Gallagher

Noel Gallagher et Vincent KompanyUn fan absolu connu dans le monde entier, le combo est parfait pour le service des communications du club mancunien qui n’hésite pas à utiliser l’image de la star dans ses campagnes promotionnelles.

C’est ainsi qu’on l’a vu présenter le nouveau maillot de Manchester City au début du mois. Il apparaît aux côtés du capitaine de l’équipe, le défenseur belge Vincent Kompany.

Kompany et Gallagher entretiennent une relation d’idole à idole, chacun appréciant le talent de l’autre. Dimanche dernier, c’était au tour du footballeur de faire la promo de Gallagher. Il a annoncé l’arrivée sur scène du chanteur lors du célèbre festival belge Rock Werchter.

Autre promo, autre coup médiatique : l’interview de Balotelli par le rockeur britannique. Ça s’est passé en mars dernier, la BBC voulait un entretien avec l’attaquant vedette de la sélection italienne qui évolue en club à Manchester City. Sauf que Super Mario est un grand timide et il a fallu que la BBC sorte l’artillerie lourde pour le convaincre. Sa botte secrète ? Organiser une rencontre avec une star de la chanson puisque Balotelli est un grand fan de musique. La star en question était toute trouvée : Noel Gallagher.

Ouh ! Ah ! Cantona !

Tout bon supporter de City qui se respecte voue une haine profonde pour les voisins de Manchester City. Noel Gallagher ne déroge pas à la règle et ne manque pas d’étaler son dégoût pour les Red Devils.

« Soutenir Manchester City, c’est déjà un signe d’appartenance à la classe ouvrière. Manchester United a des fans du monde entier, de tous les milieux sociaux, alors que Manchester City n’est soutenu que par les vrais Mancuniens, les gens de la rue, des gens loyaux, même quand le club descend en 2ème division. Man United c’est l’équivalent d’une grosse multinationale du disque, comme Sony. Alors que Man City, c’est l’équivalent du label Creation. » (Les Inrocks, novembre 1994)

Le plus grand fait d’armes anti-mancunien de Noel Gallagher reste ses cadeaux empoisonnés. En 2007, il avait peint une guitare en bleu et blanc, les couleurs de Manchester City, avant de l’offrir à Wayne Rooney, buteur rival qui essuyait à l’époque quelques railleries quant à son embonpoint. Noel Gallagher avait accompagné son cadeau d’un petit mot doux : « Joyeux anniversaire mon gros ».

En 2000, le chanteur avait déjà fait le coup au capitaine emblématique Gary Neville. La note suivante était jointe à la guitare-cadeau : « Bon anniversaire tête de nœud. Manchester City FC bisous ». Sauf que Gary Neville est rancunier. L’année dernière, il avait célébré sa victoire face à Chelsea en adressant un clin d’oeil amère sur son compte Twitter : « Au fil de notre vie, nos rêves d’enfants s’évanouissent. Pas si l’on supporte Man Utd ! ». La première partie de la phrase reprend des paroles de Gallagher (Fade Away, 1994). Juxtaposée au nom du club rival, la reprise n’a pas plu au guitariste d’High Flying Birds.

Il a répondu immédiatement avec la bêtise et la violence d’un hooligan.

« Je me sens violé. Si M. Neville continue d ’utiliser les saintes écritures d ’Oasis pour communiquer en masse avec les cockneys, je me verrai dans l ’obligation de monter dans le Cheshire en pleine nuit, de forcer la porte de sa maison, de l ’attacher sur une chaise, de l ’obliger à écouter le best of de Simply Red pendant que j ’arracherai un à un avec mes dents les poils de sa moustache grise, puis je rendrai leur liberté aux albums d ’Oasis qui sont chez lui et je chierai dans sa petite sacoche. Vous êtes prévenus. »

Noel Gallagher, fan inconditionnel de City, ça passe. Mais on le préfère en ambassadeur promo du club qu’en train de cracher sur ses rivaux. Quoique, il a raison sur un truc : Rooney et sa tête d’anglais devraient plutôt s’occuper de perdre du poids.

S.L.

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