/// BIOGRAPHIES
Date d'ajout : 01-03-12

Olivia Ruiz passe le casting de la Star Ac’

Olivia Ruiz - Quai Baco

Olivia naît à Carcassonne le 1er janvier 1980. Son vrai nom : Olivia Blanc.

« Trois de mes grands-parents sont des immigrés de l’époque de Franco. Je porte le nom de ma grand-mère paternelle car je voulais représenter ce que je suis en majeure partie : je suis une Espagnole dans l’âme et j’ai tout d’une latine avec les excès que cela comporte. »

Olivia grandit à Marseillette, une petite commune de 600 habitants entre Narbonne et Carcassonne. Son grand-père tient le cinéma du village et son oncle un bar-tabac-restaurant.

« De deux à onze ans, je traînais dans la salle. Et je restais avec les vieux, je jouais à la belote. » (Télé Club Plus, juillet 2002)

« Mes parents me laissaient une liberté absolue. J’étais un Tom Sawyer au féminin, dehors jusqu’à 20 heures tous les soirs. » (Elle, 11/10/04)

Sa mère lui fait découvrir les Rita Mitsouko sur le juke-box de tonton. Elle l’habille avec des collants à rayures pour ressembler à Catherine Ringer. Son père n’est pas en reste, il la force à apprendre par cœur des chansons françaises.

« Mon père, Didier Blanc, était guitariste-chanteur et il m’a toujours embarquée sur ses bals et ses galas. Ce qui fait qu’à l’âge de quatre ans, je connaissais déjà par cœur des chansons de Bernard Lavilliers et Claude Nougaro. Je savais à peine parler que j’étais endoctrinée avec de la grande chanson française : Yves Montand, Gilbert Bécaud, etc. » (Buzz, novembre, 2003)

La petite Olivia noue une relation privilégiée avec son père. Vers 9-10 ans, elle écrit ses premières chansons en espérant que papa les chantera dans les bals du coin où il joue le week-end.

Et puis il y a cette radio au village. Olivia et son père s’occupent ensemble de l’animation.

« Il programmait Gilbert Bécaud, je programmais Chantal Goya. » (Nouvels Obs, 22/12/05)

Les vrais débuts

Si la petite Olivia baigne dès son plus jeune âge dans la musique, elle ne s’y met pour de bon qu’à 12 ans, lorsqu’elle intègre la chorale locale. Elle y donne une cinquantaine de concerts par an.

En parallèle, elle choisit une troupe de théâtre et décroche quelques rôles de figurants, puis d’actrice à part entière. À cette époque, Olivia préfère devenir comédienne plutôt que chanteuse.

Mais la musique rattrape la jeune artiste en herbe. À 15 ans, elle monte « Five », un groupe de rock avec des copains de Comigne, un petit village de l’Aude. Le groupe assure des premières parties et remporte même quelques tremplins. Bref, l’aventure musicale semble bien commencer.

« 15 ans, l’âge de la rébellion. Mon père ne voulait pas que je fasse de la musique. Il était très inquiet pour moi car il connaissait toutes les galères de ce métier. Alors évidemment, qu’est-ce que je fais ? Je monte un groupe de rock avec une bande de métalleux qui cherchaient une chanteuse ! Et je me retrouve à chanter du AC/DC, du Noir Désir, du U2 et du Alanis Morissette. Ensuite, je rentre en seconde et une bande de potes me fait découvrir les Nonnes Troppo, les VRP, toute la culture alternative. » (Buzz, novembre 2003)

Elle s’immerge un peu plus dans le rock alternatif en allant habiter chez un de ses oncles, fan des Têtes Raides et des Garçons Bouchers.

A 17 ans, Olivia monte sur le devant de la scène avec Franck Marty, un chanteur de Narbonne qui fondera plus tard le groupe Les Croquants. Le duo, baptisé « Les Amants », parcourt les bars de la région en reprenant le répertoire de Fréhel, des Rita Mitsouko, de La Tordue ou encore d’Yves Montand.

« Nous avions enregistré des maquettes pour une misère et nous démarchions les bars qui nous refoulaient neuf fois sur dix. Un jour, Franck a trouvé un plan dans un bar qui nous prenait deux à trois fois par semaines pendant tout l’été. À cette époque, je travaillais dans un camping et faisais cent bornes par jour. C’était crevant, mais magique. »

Les premiers pas avec papa

En 1999, Olivia Ruiz intègre l’Université de Montpellier en section « Arts du spectacle » puis le Lycée Monnet pour obtenir un BTS Communication.

La jeune Olivia ne s’épanouit pas vraiment dans cette branche. Ce qui la fait vibrer, c’est de monter sur scène avec la formation de son père, « Didier Blanc et la Belle Histoire ». Ensemble, ils forment un véritable duo qu’on retrouve sur plusieurs scènes du Languedoc-Roussillon. Les deux artistes vouent un culte à la chanson française et latino. Ils interprètent en toute complicité des titres comme « Tu verras, tu verras » de Nougaro ou la bande originale de « Talons Aiguilles ».

Olivia Ruiz vit ainsi, de petits cachets en petits cachets avec son père, jusqu’au jour où elle passe le casting de la Star Academy. Elle intègre le château en 2001, elle fait alors partie de la première promo.

« On nous promettait Fame. Et en fait, on était dans le Loft.  Ce qui les intéressait, c’était de nous voir en minijupe ou notre vie sentimentale. Pas de nous apprendre à chanter » (L’Humanité, 12/06/04)

Olivia termine dans le carré final. Elle est battue par Jenifer, mais participe à la tournée promotionnelle qui suit la compétition. En 2002, l’aventure Star Ac’ enfin terminée, elle sort le single « Paris ». C’est le premier titre d’un artiste du château à passer sur les radios généralistes.


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