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Date d'ajout : 09-11-12

Benjamin Biolay provoque la colère du FN avec sa Vengeance

« Vengeance », le nouvel album de Benjamin Biolay, est à peine sorti que les bonnes critiques pleuvent. La chanson éponyme de l’album en duo avec Carl Barat a cependant attiré l’oeil du FN.

Benjamin Biolay Vengeance Aime mon Amour« La vengeance est un plat que certains mangent froid comme Stirbois s’est mangé son cèdre ». C’est par cette phrase que débute le titre « Vengeance« , extrait du nouvel album de Benjamin Biolay.

Le chanteur/compositeur fait ainsi référence à Jean-Pierre Stirbois, ancien secrétaire général et dirigeant important du Front National qui est décédé en 1988 d’un accident de voiture à Ponchartrain, près de Dreux.

Des paroles qui ont fait mouche auprès du FN de Marine Le Pen. C’est Steeve Briois, secrétaire actuel du Front National, qui a tenu a répondre au chanteur à travers un communiqué intitulé : « Biolay ou l’art de faire passer la facilité pour de la subversion ».

« Le militant socialiste Benjamin Biolay a cru bon d’ironiser dans son nouvel album sur la mort de Jean-Pierre Stirbois, illustre secrétaire général du Front National de 1981 à 1988 et modèle en matière d’enracinement local et de respect des militants.

Mort il y a maintenant 24 ans quasiment jour pour jour, Jean-Pierre Stirbois était un bourreau de travail, un militant passionné et plus que tout un authentique opposant au système, bref tout l’opposé de ce qu’est Benjamin Biolay, rebelle en peau de lapin qui a reçu l’agrément de la classe dominante.

On verra dans les propos de Benjamin Biolay les signes évidents d’un complexe d’infériorité ou d’une admiration refoulée à l’égard des militants du Front National. Entre le confort d’être du côté du manche et l’honneur de mettre sa peau au bout de ses idées, il y a effectivement un fossé. »

Benjamin Biolay, soutien inconditionnel de François Hollande lors de sa campagne présidentielle, n’a jamais caché son engagement politique. En juin 2011, BB déclarait aux Inrocks son attachement au parti socialiste : « Mon père est un éternel rocardien. Moi, j’ai toujours été jospiniste, même sous Mitterrand. En 1988, je buvais du petit lait. En 1995, j’étais ravagé. En 1997, j’étais heureux tout court. Après la dissolution et la victoire de la gauche, j’y croyais, je sentais que ça pouvait marcher. 2002 a été un vrai cauchemar. »

A.M.

 

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