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Date d'ajout : 04-06-12

Ayo rencontre le producteur de Norah Jones

Ayo - Quai Baco

Joy Olasunmibo Ogunmakin, alias Ayo, naît le 14 septembre 1980 en Allemagne, près de Cologne. Son père est nigérien venu étudier en Allemagne dans les années 1970 et sa mère est une roumaine issue d’une communauté gitane.

C’est grâce à son papa, DJ à ses heures perdues, que la petite Ayo va découvrir son attrait tout particulier à l’égard de la musique. Bercée entre Pink Floyd, Bob Marley, Fela Kuti ou Prince Sunny Adé, la petite Ayo se voit déjà devenir une grande chanteuse du haut de ses 4 ans.

Mais toute la famille doit quitter l’Allemagne pour retourner s’installer au Nigeria. Seulement, tout ne se passe pas comme prévu au pays paternel et la famille revient s’installer très rapidement en Allemagne.

« Ma grand-mère voulait me garder, et mon père a refusé de suivre la coutume. C’est pourquoi je n’y suis pas retourné depuis, mon père craignant de me perdre… Mais je sais que j’y retournerai. C’est dans mon sang ! D’ailleurs, mon nom complet en yoruba signifie : celle qui est née à l’extérieur, mais qui reviendra avec la prospérité en elle… » (Dossier de Presse, 2006)

Ayo maman bobo

Mais la vie du côté de Cologne est toute aussi difficile. La mère d’Ayo commence à se droguer à l’héroïne et ne parvient pas à se défaire de cette dépendance.

« Ma mère était mon gourou, je l’adorais. J’avais 5 ans quand elle a basculé dans l’héroïne. Elle a maintenant 54 ans (en 2009), elle est toujours accro. Moi, à 6 ans, j’étais encore avec elle mais déjà souvent livrée à moi-même car elle était ailleurs, avec ses copains, ses trips. Tout est devenu triste et violent. » (Le Journal du Dimanche, 11/01/09)

Entre une maman droguée et un père toujours au travail afin de subvenir aux besoins de toute la famille, Ayo se retrouve livrée à elle-même. La famille va même devoir affronter une nouvelle épreuve le jour où la police débarque à l’appartement pour envoyer Ayo et ses trois frères et sœurs dans un foyer.

L’année suivante, en 1987, leur père les récupère et la situation de leur mère semble s’arranger. Mais cette joie est de courte durée. Au bout de quelques mois, la mère d’Ayo est envoyée en prison. Deux ans plus tard, les quatre enfants sont à nouveau séparés de leur père et envoyés dans une famille d’accueil où ils resteront durant 5 années.

La musique comme thérapie

Face à cette enfance difficile, la jeune Ayo parvient à s’évader en s’initiant à la musique. C’est d’abord avec le violon que la jeune allemande fait ses premières gammes puis au piano et à la guitare.

A 14 ans, Ayo va enfin pouvoir retrouver un peu de stabilité familiale en retournant s’installer auprès de son père. C’est d’ailleurs à cette période qu’elle commence véritablement sa carrière musicale d’abord en tant que MC avec une amie DJ puis en enregistrant ses premières maquettes aidées par papa.

A 18 ans, elle décide de stopper ses études pour se consacrer entièrement à la musique et se mettre à l’écriture de ses premiers textes qui lui servent de thérapie. Mais la jeune chanteuse se cherche encore. Une maison de disques s’intéresse à elle mais le single proposé à une orientation beaucoup trop reggae pour la jolie chanteuse qui ne souhaite pas se voir imposé un univers musical.

Deuxième vie

Du coup, elle prend ses clics et ses claques et décide de prendre un billet d’avion pour se rendre en Angleterre en 2001. Son envie de voyager l’emmène coup sur coup à Paris à New York où Ayo continue de parfaire son bagage musical.

Jusqu’au jour où Ayo rencontre le producteur de Norah Jones, Jay Newland. Séduit par le style et le grain de voix de la chanteuse, Jay Newland décide de prendre en charge la production du premier album de la jeune allemande.

« New York, c’est un vrai melting-pot à l’œuvre… Et c’est là que j’ai rencontré le producteur dont j’avais besoin, celui capable de trouver ma réelle soul, qui puisse me faire sortir le meilleur de moi-même. » (Dossier de Presse, 2006)

Terminées les années galères, la belle métisse s’installe en France en 2002 et commence à enchainer les concerts tout en travaillant sur sa première maquette. La sortie de cet album va finalement prendre plus de temps que prévu car Ayo va devenir maman d’un petite Nile en 2005 dont le père n’est autre que le chanteur Patrice.

En 2006, la carrière musicale d’Ayo s’accélère et c’est soutenu par son producteur et ami Jay Newland qu’elle sort son premier album « Joyful » qui s’écoule à plus de 750 000 exemplaires, emporté par l’immense succès « Down On My Knees ».

« Jay Newland a apporté le plus difficile sur cet album : la simplicité. Je souhaitais offrir un disque simple et beau et Jay m’a parfaitement soutenue dans cette idée. Ce type est un génie. » (Vibrations, juin 2006)


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