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Date d'ajout : 29-08-12

The Killers font un premier concert en Angleterre

The Killers, c’est l’association de Brandon Flowers au chant et au clavier, de Dave Keuning à la guitare, de Mark Stoermer à la basse et de Ronald Vannucci à la batterie.

Brandon Flowers naît le 21 juin 1981 à Las Vegas. C’est le dernier d’une fratrie de cinq frères et soeurs. Il a 8 ans quand sa famille déménage à Nephi, dans l’Utha, avant qu’il ne suplie ses parents de le laisser retourner vivre à Las Vegas chez sa tante, vers 16 ans.

Las Vegas, c’est aussi la ville de naissance de Ronald Vannucci, le 15 février 1976. Il y monte d’ailleurs un premier groupe, baptisé Purple Dirt, pendant ses années lycée.

De son côté, Mark Stoermer voit le jour le 28 juin 1977 au Texas. Lui aussi connaît d’autres expériences musicales avant d’intégrer les Killers. Il se fait la main avec les groupes Habit Rouge et Negatives Ponies.

Enfin, Dave Keuning, né le 28 mars 1976 à Pella, dans l’Iowa, joue de la guitare dans le groupe de rock Pickle entre 1993 et 1997.

Puis, en 2000, Dave décide de partir vivre à Las Vegas.

« L’une des premières personnes que j’ai rencontré à Las Vegas, est une française à moitié folle avec qui je suis sorti. J’ai perdu environ un an de ma vie et puis elle est partie. Je suis resté à Vegas, j’ai passé une petite annonce dans un journal local et je suis tombé sur Brandon. Avant ça, je ne connaissais personne. En fait, il y a pour moi quelque chose de l’ordre de la providence ou du miracle dans cette rencontre. Parce que, finalement, il y a très peu de musiciens rock dans cette ville mais on arrive à en trouver quatre qui s’entendent et ont les mêmes gouts. » (Rolling Stones, octobre 2006)

En 2000 à Las Vegas

Au début des années 2000, Brandon fait partie du groupe de jazz Blush Response. Mais quand celui-ci décide de migrer vers Los Angeles, Brandon quitte la formation pour rester à Vegas. Il travaille alors en tant que groom au Gold Coast Hotel.

« J’ai longtemps bossé dans un hôtel où j’ai vu des trucs assez dingues. Une pute qui court après un client qui lui a volé son portefeuille, le rattrape et lui défonce le crâne… Un autre client à qui je dois monter des capotes et qui une fois la porte entrouverte me laisse découvrir une orgie gigantesque… Tout et n’importe quoi. » (Trax, septembre 2004)

Brandon connaît une sorte de révélation quand il assiste à un concert d’Oasis : fini le jazz, il veut se focaliser sur le rock.

A l’hôtel où il travaille, il tombe sur la petite annonce de Dave (à l’époque vendeur dans une boutique de vêtements). Dave cite Oasis comme influence, c’est ce qui retient l’attention de Brandon.

« Brandon était la seule personne qui a répondu à mon annonce et qui n’était pas un monstre. Il est arrivé avec son clavier et on a commencé à travailler sur quelques chansons. J’avais le couplet de « Mr. Brightside » et Brandon m’a écrit le refrain. C’est la première chanson que l’on a écrite tous les deux et c’est la seule qu’on joue à chaque concert. » (thekillersmusic.com)

Les balbutiements des Killers

« Mr. Brightside » en poche, les deux musiciens se confrontent à un public pour la première fois lors d’un open mic au Cafe Roma.

Brandon : « Nous avons joué « Mr. Brightside » et une chanson appelée « Replaceable ». C’était horrible. Avant d’aller sur scène, j’ai cherché un endroit à l’étage pour pouvoir vomir tout ce que j’avais mangé ce jour-là. Je n’ai pas abandonné pour autant, mais j’ai perdu ma voix plusieurs fois, donc j’ai décidé de jouer seulement du clavier, parce que chanter me rendait super nerveux. Ensuite j’ai commencé à boire avant les concerts, genre 6 ou 7 bières. Du coup, c’était beaucoup plus facile. » (rollingstone.com, 07/04/05)

Les expériences se multiplient. Dave et Brandon organisent des auditions pour compléter la formation. Ils cherchent une basse et un batteur. L’étudiant en philo et coursier médical Mark Stoermer répond à l’appel. Tout comme Ronald Vannucci, alors photographe dans une chapelle et étudiant en percussions.

Le feeling passe bien entre les quatre musiciens qui sentent qu’il y a quelque chose à faire. Ils abandonnent chacun leurs boulots respectifs pour se consacrer à plein temps à la musique. S’en suivent des journées, des nuits, des semaines et des mois de répétition dans les locaux de l’Université ou dans le garage de l’un ou l’autre.

Les efforts paient en mars 2002. La formation effectue ses deux premiers concerts à Vegas. Dans une boîte gothique, The Ritual, et un bar gay, The Tramps. Ce sont les tout premiers débuts du groupe nouvellement baptisé The Killers en référence au nom inscrit sur une grosse caisse dans le clip « Crystal » de New Order.

Les labels intéressés

Petit à petit, The Killers augmentent le nombre de contrats dans la ville et rencontrent de plus en plus de monde. Jusqu’au jour où ils offrent leur démo à un représentant britannique de la Warner. Si ce dernier ne fait pas suite, il transmet la démo à un de ses amis du label londonien Lizard King. Celui-ci semble plutôt intéressé par ce qu’il entend.

Reste encore à se rencontrer. Coïncidence, signe du destin ou simple rapprochement tacite, les Killers se rendent en Angleterre en 2003 pour une série de concerts « dans le berceau de leurs influences ». La première date suffit au label pour proposer au groupe de presser le single « Mr. Brightside » en édition limitée.

Puis The Killers entament une tournée en Angleterre avant de revenir au pays pour se produire au CMJ Festival de New-York. La prestation de ces natifs expatriés en Angleterre ne passe pas inaperçue. Le magazine influent New Musical Express encense le groupe et permet au groupe de signer aux États-Unis chez le label Island Records.

2003 toujours, The Killers repartent en Angleterre pour une tournée aux côtés de British Sea Power et Stellastarr. L’album ne tarde pas à voir le jour : « Hot Fuss » sort en juin 2004 sous les deux labels. Numéro 1 des charts en Angleterre, Irlande et Australie, le succès de l’album n’est pas en reste aux États-Unis (7ème place) et en France (8ème place).


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