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Date d'ajout : 16-02-12

Diam’s pose deux titres sur un maxi

Diam's - Quai Baco

Diam’s, de son vrai nom Mélanie Georgiades, naît à Chypre le 25 juillet 1980. Sa mère est française et son père est grec, bien qu’il travaille au Liban.

La petite Mélanie grandit sous le soleil de la Méditerranée et prononce ses premiers mots en grec.

Elle a 3 ans quand son père est muté en France. Toute la famille suit et s’installe en Essonne. Le père de Diam’s vit très mal cette mutation. Il ne parvient pas à s’adapter au nouveau mode de vie. Lui qui était un homme reconnu et respecté à Chypre devient un immigré souvent humilié.

« La France, c’est chacun pour sa gueule. C’est un pays qui n’est vraiment pas accueillant par rapport à Chypre. Mon père a mal vécu tout ça. » (Le nouvel observateur, 06/05/04)

N’en pouvant plus, le père de famille quitte sa femme et sa fille pour retourner en Grèce. Diam’s a quatre ans, c’est une déchirure.

Enfance studieuse

Mélanie Georgiades apprend vite à lire et écrire. Dès 6 ans.

A la maison, pas encore de rap mais du rock, de la pop et de la variété.

« J’ai grandi avec ce que ma mère écoutait : les Beatles, les Rolling Stones, Mickael Jackson, Idir, Cabrel. » (Les Inrockuptibles, 06/01/2004)

En 1991, NTM sort son premier album. C’est une révélation pour Mélanie.

« Pour la première fois, des jeunes parlaient aux jeunes. Tout d’un coup, j’ai eu l’impression d’avoir des grands frères. Pour moi, NTM a eu un rôle éducatif. » (L’écho  des savanes, février 2006)

Elle devient aussitôt fan de rap, une vraie groupie prête à tout pour les groupes qu’elle adule comme Mc Hammer ou Public Enemy. Quand un ami lui ramène de Los Angeles le premier album de Dr Dre, elle bascule définitivement dans l’univers hip hop.

Les années qui suivent, la jeune Mélanie apprend à se débrouiller toute seule. Sa mère est souvent absente. En 1992, les deux femmes déménagent à Brunoy. Puis à Massy l’année suivante.

Elle entre en internat et se lie d’amitié avec Fada, un mordu de rap lui aussi.

« Je suis en 3ème, le rap c’est ma vie. Fada me propose de monter un groupe et m’écrit des textes pour me donner un exemple. Cette même année, je commence à écrire mes propres textes et intègre en fin d’année le collectif ‘’ Instance Glauque’’ à Bagneux.» (launch.yahoo.com)

Du rap amateur au rap professionnel

1994, c’est aussi l’année où Diam’s rencontre le groupe La Clique qui apporte un vrai plus à son écriture.

L’année suivante, Mélanie et sa mère déménagent une nouvelle fois. Elles s’installent à Orsay. Cette année est cruciale pour la jeune chanteuse. En pleine crise d’adolescence, elle fait une tentative de suicide. Mais en parallèle, elle se forge une identité, choisit un pseudo de scène et débarque dans le paysage rap amateur.

« Je fais mes premiers pas sur scène avec mon crew. Essentiellement dans les fêtes de quartier à Bagneux. J’y rencontre Yannick. »

« Toujours cette même année, je tente d’appeler la radio Génération pour lâcher un freestyle en direct à l’émission de Kemar. Il kiffe et me propose de venir le lundi suivant en direct à l’antenne. A ce moment là, je quitte l’Instance Glauque pour une carrière solo. »  (launch.yahoo.com)

Jusqu’au jour où elle pose sur un maxi. C’est bien au sein d’un autre collectif, Time Bomb, que Diam’s se fait connaître. Elle participe à “Rencontre du 13ème type” et “Je plaide pour la rue”, deux des quatre titres du maxi qui rencontre un certain succès. Le collectif est invite à la radio, il passe en concert. La carrière de la jeune Diam’s, à peine âgée de 16 ans, est lancée.


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