Laura Izibor naît en 1987 dans une famille de classe ouvrière à Dublin en Irlande.

Son éducation musicale, Laura va se la forger seule. Ses parents écoutent du Lionel Richie à la maison et ce n’est pas forcément la tasse de thé de la jeune irlandaise.

Pour Laura, son véritable coup de foudre intervient avec un dénommée James Brown.

« J’écoutais beaucoup la radio quand j’étais jeune, et un jour je suis tombée sur James Brown. J’ai tout de suite voulu son album. J’ai pris mon porte-monnaie et je suis descendue au magasin en disant : ‘’Je veux l’album de James Brown’’. » (Giants, 15/10/08)

Son envie de chanter intervient par hasard. Elle a 13 ans lorsque lors d’un cours de théâtre, le professeur demande à chaque élève de se lever et d’interpréter une chanson. Une hantise pour Laura Izibor qui jusqu’ici n’a jamais osé chanter devant un public. Pourtant elle s’exécute et interprète « When You Believe » de Whitney Houston. L’assistance, conquise, la tanne pour qu’elle se mette à la chanson.

Ce jour là, Laura Izibor a pris conscience de la qualité de sa voix. Elle décide de prendre des leçons de gospel et de piano puis se met à l’écriture.

Dès ses 15 ans, elle remporte une prestigieuse compétition, le « 2FM Song Contest ». Avec l’argent remporté, elle s’achète son premier piano.

« Mon manageur m’a fait faire des concerts immédiatement alors que je n’avais que 16 ans. J’étais juste avec mon piano. » (originsmedia)

Jusqu’au jour où, à force de concerts, Laura Izibor est surnommée « The Soul of Ireland ». Ce surnom elle le doit notamment aux nombreuses premières parties faites pour James Brown, Angie Stone, The Roots ou encore Jamie Cullum.

Son succès en Irlande est tel qu’en 2004, Laura est la première artiste « non signée » à être nommée aux Meteor Irish Music Awards (l’équivalent des Grammy Awards en Irlande).