Océane Michel est parisienne de naissance.

« Oshen, c’est la déformation de mon prénom Océane. C’est un jeu de mot trouvé par un ami guitariste. Je n’avais pas envie de m’appeler Océane, ça fait un peu 3615, un peu téléphone rose. » (chatandco.fr)

Son père est mélomane. Il pousse sa fille à jouer au piano, au violon puis à la trompette. La petite Océane s’épanouit aussi au théâtre. Elle écrit ses premières chansons à 13 ans. Bref, c’est une artiste dans l’âme et malgré un parcours scolaire consciencieux, elle est rattrapée par la musique dans sa vingtième année.

L’appel du Sud

À cette époque, Océane est en licence Lettres à la Sorbonne. Elle a le besoin quasi irrépressible de quitter Paris pour rejoindre la ville qu’elle aime par-dessus tout : Marseille.

« Parce que j’en avais marre de Paris, je suis partie à Marseille, en me disant que j’y préparerais ma maîtrise. Rapidement, je n’ai plus fait que de la musique. Mes parents m’ont alors dit : ‘’Ma chérie, puisque tu t’assumes aussi bien, démerde-toi !’’. » (Chorus, 2005)

La voici livrée à elle-même à Marseille. Cette liberté lui offre la possibilité de développer son univers artistique.

Elle multiplie les petits boulots pour gagner sa vie. Elle devient, entre autres, attachée de presse au Moulin, une grosse salle marseillaise.

« J’y ai appris tout ce que je fais aujourd’hui. » (Chorus, 2005)

En parallèle des boulots alimentaires, Oshen tente de percer en tant que chanteuse. Elle est programmée sur quelques festivals et dans les bars où elle vend un album auto-produit, « Don Juan ». Jusqu’au jour où la maison de disques V2 la repère.

Oshen est alors propulsée en première partie de Sanseverino, Alain Bashung, La Grande Sophie, Brigitte Fontaine, Bénabar ou encore les Rita Mitsouko.

Elle peut aussi réarranger les titres de son album, six ans après avoir écrit les premiers textes.