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Date d'ajout : 09-11-12

Quand un orchestre philharmonique remplace ses partitions par des tablettes numériques

Le Brussels Philharmonic est un orchestre de musique classique qui s’inscrit dans l’air du temps : il a remplacé ses partitions en papier par des tablettes numériques.

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Et si les partitions en papier disparaissaient définitivement au profit d’écrans tactiles ? C’est l’évolution probable qu’est en train de tester l’Orchestre philharmonique de Bruxelles. Son objectif : réaliser des économies et offrir à ses musiciens une nouvelle méthode de travail, plus pratique.

Si les 92 musiciens du Brussels Phiharmonic se familiarisaient avec les tablettes numériques depuis plusieurs semaines, ils n’avaient encore jamais joué sur scène dans cette configuration hi-tech. C’est chose faite cette semaine : ils ont joué le Boléro de Ravel et quelques extraits de Wagner en suivant les partitions sur des écrans tactiles installés directement sur leurs pupitres.

Ce projet innovateur dans la musique classique est rendu possible grâce à un partenariat entre le Brussels Philharmonic, la multinationale Samsung qui fournit les tablettes et NeoScores, une jeune start-up belge qui développe la solution technico-numérique en l’adaptant aux musiciens.

Pourquoi abandonner le papier ?

« La musique classique doit, elle aussi, s’adapter à son époque. Depuis des siècles, le fonctionnement d’un orchestre a très peu évolué : les musiciens utilisent des partitions manuscrites puis imprimées, ce qui rend long et complexe la préparation des concerts », explique Gunther Broucke, administrateur du Brussels Philarmonic, à l’AFP.

« Pour abandonner totalement le papier, il reste encore du travail à faire, notamment dans la numérisation du répertoire classique », poursuit-t-il.

Selon ses propres estimations, si les 100 concerts par an de l’orchestre passaient au numérique, les économies réalisées seraient de l’ordre de 25.000 euros.

En marge de ces économies, Gunther Broucke souligne les nouvelles possibilités qu’offrent les tablettes aux musiciens. Le chef d’orchestre pourrait, par exemple, tourner les pages de la partition pour l’ensemble ou une partie de son orchestre.

S.L. 


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