Peter Cincotti est le plus jeune de l’Oak Room
Peter Cincotti naît le 11 juillet 1983 sur Park Avenue, en plein Manhattan.
Si sa mère est musicienne et écrit quelques chansons, son père n’a pas du tout l’oreille musicale.
C’est à trois ans que la précocité de Peter se révèle. Il découvre la musique grâce à un piano-jouet offert par sa grand-mère et se met à jouer des morceaux à l’oreille.
Agréablement surpris, ses parents l’inscrivent à des cours de piano.
« Ma mère a demandé à mon professeur de me laisser jouer ce que je voulais, et de ne pas me forcer à apprendre du classique, j’étais si jeune à l’époque qu’elle ne voulait pas me décourager. Du coup je jouais des chansons du film ‘’The Phantom of the Opera’’ ou encore le générique de ‘’Jeopardy’’. » (femalefirst.co.uk)
Deux années plus tard, Peter Cincotti découvre la musique de Jerry Lee Lewis et se met à jouer du boogie-woogie au piano. Puis c’est au tour de Duke Ellington, Ella Fitzgerald et Count Basie d’être copiés par ce génie de 5 ans.
Il se forge ainsi une solide culture musicale, favorisée par la scène culturelle de Manhattan et les goûts éclectiques de ses parents qui l’emmène voir tantôt du jazz à Broadway, tantôt du rock au Madison Square Garden.
Sur scène à 7 ans
Les talents du jeune prodige ne passent pas inaperçus. En 1990, Harry Connick Jr. s’intéresse de près au petit et l’invite à monter sur scène.
« Je lui avais envoyé une cassette et je l’ai rencontré à Atlantic City lors d’un de ses concerts. Comme il l’avait écoutée, il m’a proposé de l’accompagner le soir sur scène. Je l’ai fait et cela reste un de mes meilleurs souvenirs car il y avait des milliers de spectateurs. C’est un trésor auquel je repense souvent d’autant plus que j’avais 7 ans. » (zicline.com)
Le génie en herbe ne manque pas d’arguments pour embrasser une carrière prometteuse. Il n’a que 9 ans lorsqu’il compose ses premières chansons. Puis, en 1998, à l’âge de 15 ans, il est déjà sur scène dans les plus grands clubs new-yorkais et participe même à un concert à la Maison Blanche.
C’est aussi l’époque où il se met à chanter.
« J’ai vraiment eu envie de chanter quand j’ai commencé à jouer dans des clubs de jazz. A ce moment-là, je fredonnais quelques chansons, et puis c’est venu naturellement. » (jazzitude.com)
Un talent courtisé
Harry Connick Jr. suit de près la carrière de son petit poulain ; il lui propose de partir en tournée avec lui en 1999.
A son retour, Peter Cincotti remporte le prix du public au Festival de Jazz de Montreux grâce à sa version de « A Night in Tunisia » de Dizzy Gillespie. L’année suivante, il se produit à Broadway dans une production de Frank Sinatra.
Bref, le talent du jeune prodige n’est plus à démontré et une carrière dans l’industrie musicale lui tend les bras. Mais Peter ne néglige pas pour autant les études. Il sort diplômé de l’Horace Mann School en 2001 et s’inscrit dans la foulée à l’Université de Columbia.
Jusqu’au jour où sa prédisposition le rattrape. En février 2002, à 18 ans, il devient le plus jeune artiste de la prestigieuse Oak Room, un cercle réservé aux plus grands du jazz dans l’hôtel Algonquin de New York.
La même année, il devient le plus jeune musicien à prendre la tête du classement jazz du Billboard, remporte le premier prix du John Lennon Songwriting Contest et signe un contrat avec Concord Records pour enregistrer son premier album. Produit par Phil Ramone, cet album éponyme sort en mars 2003.
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