Les meilleurs albums de l’année 2013
2013 s’achève et Quai Baco vous dresse son Top 10 des albums à retenir pour cette année ! Entre révélations et confirmations, de nombreux artistes ont marqué nos chroniqueurs. Les retours de Daft Punk et Detroit, la découverte « Alex Nevsky », découvrez les albums marquants de l’année !
La sélection de Marty Tobin
Daft Punk – « Random Access Memories »
Difficile de passer à côté du phénomène Daft Punk en 2013. Avec Random Access Memories, le cyber-duo parvient à combler les fans de la première heure tout en s’ouvrant à un public plus large. Un album rétro-futuriste qui fait mouche, à la fois dansant et ciselé. L’album de l’année, sans aucun doute.
Jay-Jay Johanson – « Cockroach »
« Cockroack », c’est ce genre de disque qui sortent en toute discrétion, mais qui mérite vraiment qu’on s’y attarde. Jay-Jay Johanson nous délivre une fois de plus un album subtile et aux sonorités électro/pop comme il en a le secret, et ces 11 titres deviennent rapidement addictifs sans jamais lasser.
Le retour de Bertrand Cantat était attendu au tournant, et si l’on fait abstraction de tout le battage extra-musical qui entoure « Horizons », force est de constater que Detroit est sûrement ce qui se fait de mieux actuellement en matière de rock français. Une voix magique, des textes impeccables et des arrangements souvent minimalistes et tout en nuances: le duo Cantat/Humbert fonctionne à merveille et nous livre un album riche et intense.
Misteur Valaire – « Bellevue »
Les québécois un peu allumés de Misteur Valaire savent y faire quand il s’agit de mêler électro, pop, jazz. « Bellevue », c’est un savant mélange de tout cela, le tout porté par une énergie folle et un son énorme. Une énergie communicative allié une dextérité musicale de haut-vole, et on tient là un des albums électro-rock les plus funs de 2013.
Vampire Weekend – « Modern Vampires of the City »
« Modern Vampires of the City » est sûrement l’album le plus abouti du quatuor, mais aussi ce qui se fait de mieux en matière de pop à l’heure actuelle. Les mélodies se sont affinées, les arrangements se font plus subtiles: Vampire Weekend se bonifie avec le temps et c’est tant mieux. Vivement le prochain.
La déception :
« Bankrupt! » est loin d’être un album raté. Quelques mélodies sympas et estivales, une prod léchée… mais venant d’un groupe de l’envergure de Phoenix, on pouvait s’attendre à beaucoup mieux. Les versaillais ronronnent sans prendre aucun risque. Peu d’innovations, une impression de « déjà entendu » lancinante: l’étincelle de « Wolfgang Amadeus Phoenix » n’est plus là et Phoenix livre le minimum syndical pour être tranquille quelques années encore.
La sélection d’Arnaud Le Tillau
Alex Beaupain – « Après moi le déluge »
Véritable lien entre une variété de qualité et une chanson française aux textes ciselés, « Après moi le déluge » fait partie de ces albums qui resteront des références. A l’instar d’un Benjamin Biolay il ya quelques années, Alex Beaupain rentre enfin dans la cour des grands.
Vincent Delerm – « Les Amants Parallèles »
De loin « Les Amants Parallèles » est le meilleur album du français, concept tant au niveau de la musique que de la thématique, le normand nous raconte une histoire qu’on ne se lasse pas de réécouter.
Kurt Vile – « It’s a Big World Out There (And I Am Scared) »
Intuitif, simple et lumineux les adjectifs manquent tellement la musique de l’américain semble spontanée et contient la patte géniale de cet indéniable artiste.
Véritable renaissance « Everest » signe le retour aux affaires d’un groupe belge après la tragique disparition d’un de ses membres. Respirant l’espoir retrouvé cet album au souffle fragile nous grandit.
Alex Nevsky – « Himalaya Mon Amour »
Magnifique découverte que ce québécois réalisant des chansons « hop la vie » avec un sens de la pop inné. Au travers d’une variété fantasque et à la composition millimétrée il nous embarque dans son univers sensible et extrêmement attachant.
La déception :
Malgré une orchestration des plus fines et travaillées, Bertrand Belin affiche une supériorité (inconsciente?) justifiant parfois quelques dérives vocales. « Parcs » est complexe et sophistiqué nous perdant dans les méandres intellectuel de son auteur qui finissent par nous lasser… Bref à déconseiller…
Marty Tobin & Arnaud Le Tillau
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