Stromae devient prof sur Internet
Paul Van Haver, alias Stromae, naît le 12 mars 1985 à Bruxelles en Belgique.
Dès son plus jeune âge, Paul développe un goût très prononcé pour la musique. Il s’inscrit à l’âge de 11 ans à l’Académie musicale de Jette où il prend des cours de solfège et de batterie.
En 2000, sous le pseudonyme de Opmaestro, il fait ses premiers pas dans le rap. Mais un autre artiste au nom de scène trop similaire le pousse à modifier son pseudo. Opmaestro devient donc Stromae (« Maestro » en verlan).
A ses 18 ans, Stromae s’associe avec un autre rappeur, J.E.D.I. avec lequel il forme le groupe Suspicion, « SPN ».
Le groupe se fait notamment remarquer avec le titre « Faut qu’t’arrêtes le rap ». Mais le groupe se sépare d’un commun accord peu de temps après.
« J.E.D.I. m’a incité à continuer sans lui… Il avait l’impression de me ralentir. Cette réaction était très mature. Nous sommes d’ailleurs restés d’excellents amis. » (mycontact.fr)
Stromae décide alors de bosser pour lui permettre de faire quelques économies afin de réaliser son premier opus. Après une année à faire des Big Mac, des Royal Cheese voir même les célèbres patatoes, Stromae collecte suffisamment d’argent pour s’inscrire à l’INRACI (Institut National de Radioélectricité et de Cinématographie) et pour produire son premier maxi 4 titres, « Juste un cerveau, un flow, un fond et un mic… ».
Alors qu’il poursuit ses études de cinéma, il signe en tant que compositeur chez Because Music et Kilomaitre.
Stromae devient compositeur pour de nombreux artistes comme Melissa M (« Cette fois »), Kery James (« X et Y », « Ghetto »…) et Anggun (« Si je t’emmène »).
Jusqu’au jour où, en janvier 2009, Stromae décide de devenir prof sur Internet. Il publie sur son site web plusieurs vidéos intitulées « Les leçons de Stromae » où il dévoile les secrets de ses compositions.
« C’est un concept courant aux USA. Mon producteur voyait, lui, les choses en plus grand. Il voulait faire un télé-réalité sur ma vie, mais je n’estime pas avoir le charisme d’un Snoop Dogg, par exemple. Alors on a pensé au concept des leçons, plus modeste et qui me correspondait mieux. Le but était d’intéresser autant les musiciens avertis que les simples amateurs de musique. » (lesoir.be, 04/11/09)
La leçon n°8 est un succès immédiat et son titre « Alors on danse » devient un tube international.
« Je sentais que cette chanson avait un potentiel, mais pas à ce point-là… » (actu24.be, 26/10/09)
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