Renan Luce devient ami avec son futur éditeur
Renan Luce naît à Paris le 5 mars 1980 d’un père allergologue et d’une mère institutrice.
Toute la famille déménage en Bretagne peu après la naissance. Elle s’installe à Plourin-lès-Morlaix, dans le Finistère.
Comme tout bon Breton qui se respecte, Renan Luce reste attaché à la région de son enfance.
« La Bretagne, ce sont d’abord des souvenirs d’enfance. La campagne où j’habitais, la baie de Morlaix, la voile…Maintenant que je n’y vis plus, ce sont aussi ses habitants qui me manquent. J’ai toujours trouvé fabuleux de voir à quel point ils sont amoureux et fiers de leur région et en même temps avides de découvrir de nouveaux horizons. Il n’y a pas un seul endroit où je ne n’ai pas croisé un Breton exilé. » (Le Télégramme, 17/12/06)
Une éducation musicale
Le petit Renan Luce fréquente assidûment le Conservatoire de musique de Brest et celui de Saint-Brieuc. Il y fait ses gammes au piano, avant d’opter pour le saxophone et d’apprendre à jouer de la guitare en autodidacte.
Il est aussi influencé par Damien, son grand frère qui deviendra plus tard un pianiste classique.
« Au collège, avec mon frère, on faisait pas mal de musique et on montait des petits spectacles de fin d’année avec cinq ou six chansons piano-voix. On reprenait du Trénet, du Montand, du Brassens, du Nougaro, des Beatles. » (Le Télégramme, 03/05/06)
Peu avant la majorité, Renan Luce découvre Miossec, Louise Attaque et les Têtes Raides. C’est une sorte de mini-révélation : lui aussi peut écrire.
À 17 ans, Renan Luce compose donc ses propres chansons et commence à jouer dans les bars.
« Miossec ou les Têtes Raides m’ont donné envie de faire ce métier car ils se présentaient simplement. En décalage de la variété française. Je me retrouvais dans leurs énergies. Il n’y avait pas besoin de devenir Johnny pour faire de la chanson. » (volubilis.net)
Le temps des études
En 1998, il intègre une classe préparatoire à Rennes pour deux ans. Il n’abandonne pas pour autant la musique puisqu’on le voit jouer dans les bars et les festivals du coin. Il fait même la première partie de Matmatah.
De 2000 à 2003, il est en école de commerce à Toulouse. Dans le cadre d’un projet d’études, il compose et enregistre deux singles pour une association humanitaire oeuvrant à Madagascar.
En 2004, ses diplômes en poche, il s’installe à Paris avec la volonté de se consacrer à temps plein à la musique.
« Tout au long de mes études, j’ai donné des petits concerts. Arrivé à Paris, j’ai continué en me produisant sur des péniches. » (Le Télégramme, 17/12/06)
Renan Luce sur scène de petits concerts en petits concerts, jusqu’au jour où il devient ami avec son futur éditeur. Olivier Lefebvre travaille chez Universal ; il fait tourner les chansons de Renan Luce autour de lui.
« Un des directeurs artistiques a aimé et m’a fait retravailler les textes. Ensuite, j’ai rencontré celui qui est devenu mon manager, j’ai joué pendant trois mois dans un petit théâtre, place de Clichy, et c’est là qu’une personne de Barclay m’a repéré et m’a fait signer mon premier contrat. » (Le Télégramme, 17/12/06)
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