/// CHRONIQUES
Date d'ajout : 30-09-23

Guillaume Poncelet – « Durango » : Notre Avis

Dans l’écrin de l’album « Durango, » Guillaume Poncelet, maestro français du piano, nous enveloppe de son art mélodique, nous captivant dès les premières notes. Cet opus incarne une douce mélancolie et une nostalgie puissante, caractéristiques du talent du musicien. À travers une instrumentation sobre, Guillaume Poncelet tisse un univers sonore riche et émouvant, unissant le classique et la pop.

Il y a des les premiers instants, dès la première écoute cette douceur qui nous hypnotise. Cette rondeur qui nous fait frissonner. La musique de Guillaume Poncelet sait se monter douce et mélancolique, elle nous avale de sa nostalgie. On y retrouve dans ce premier titre « Eigengrau » la finesse qu’il nous avait déjà montré dans ses précédentes productions. Cette puissance pianistique qui ne cesse de nous embarquer dans un univers aux graves ronds et aux aigus bondissants. Le français sait mieux que quiconque diffuser une sorte de musique lumineuse qui nous remplit de ses charmes nuancés.

Dans « Durango« , la musique se transforme en une histoire émotionnelle. Un titre comme « Yaki Imo » explore des territoires sonores vibrants, mélangeant la nostalgie à une puissance électronique subtile. La puissance de Guillaume Poncelet réside dans sa capacité à créer une musique intemporelle tout en s’engageant dans des expérimentations harmoniques. Chaque note devient une pièce de ce puzzle émotionnel, nous submergeant dans une expérience sonore captivante.

Des compositions telles que « Le pouvoir de l’oubli » et « Albatros » illustrent l’expertise de Guillaume Poncelet dans l’art de captiver les auditeurs avec des mélodies épurées. La musique devient un voyage, une fusion harmonieuse entre la simplicité des classiques et la profondeur des émotions contemporaines. Guillaume Poncelet une nouvelle fois nous subjugue de sa capacité à poser sur une situation une musique à nulle autre pareil. Délicate et attentionnée sa musique vient caresser des humains cabosser par une époque toujours plus dense et haletante. Par ses compositions aux notes clairesemées le français réussit à suspendre le temps dans une album aux rondeurs remarquables et à la mélancolie douce.

Dans un piano seul qui donne à voir une maîtrise folle et sans couture du pianiste, Guillaume Poncelet pose ses pensées comme autant de cailloux sur un album qui nous fait chavirer. Telle une vague, la musique de Guillaume Poncelet ne cesse de refluer  pour mieux revenir plus ronde et puissante que jamais. « Durango » se distingue par son équilibre entre tradition et modernité. Le pianiste renouvelle la chanson française tout en célébrant ses racines. 

Nos coups de ❤ : YAKI IMO, LE POUVOIR DE L’OUBLI

Note : 9.6/10

Arnaud Le Tillau
arnaud.letillau@quai-baco.com


Copyright : Quai Baco Stimuli - Mentions légales - S'abonner - Contact Pro - contact@quai-baco.com - Quai Baco Production