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Date d'ajout : 26-04-12

William Baldé joue en 1ère partie de Christophe Maé

William Baldé - Quai Baco

William Mohamed Guy Baldé, alias William Baldé, naît en 1965 à Kindia, en Guinée.

Il passe les premières années de sa vie aux côtés de sa maman, médecin à Conakry, puis rejoint son père installé à Dakar.

A 15 ans, William se rend avec son père à Paris avec l’ambition de devenir avocat. Papa Baldé y tient un bar dans le quartier de Bastille.

« J’étais déjà venu à Paris en vacances quand j’avais 9 ans mais comme je suis tombé malade, j’ai été renvoyé chez moi. Quand je m’y suis installé à 15 ans, je n’ai pas été très impressionné. Mon père m’a emmené en voiture sur les Champs Elysées et je me suis dit : ‘’C’est un gâchis, ils ont de grandes avenues et ils ne font même pas la fête dedans !’’ » (evous.fr)

Après avoir obtenu son baccalauréat, William Baldé entreprend des études de droit mais les abandonne aussi vite qu’il les a commencé.

Du Sacré-Cœur au métro

Ce qui intéresse William, ce sont plutôt les musiciens bohèmes qui se réunissent sur les marches du Sacré-Cœur.

« Je me suis aperçu que grâce à leur guitare, ils attiraient les belles touristes scandinaves ! Je me suis dit : ‘’Si tu fais de la musique, toi aussi tu pourras attirer l’attention de ces filles-là, et de tout le monde en général’’. Je me rends compte aujourd’hui que j’étais complètement inconscient à l’époque ! » (musique.sfr.fr)

Petit à petit, il intègre ce petit groupe de musiciens et commence à chanter dans le métro avec eux. Avec ses deux compères, à savoir Michel Domisseck et March Chavanis, ils arpentent les lignes de métros parisiennes avec pour nom de groupe : 24 Jam.

« Je gagnais vraiment bien ma vie. Vers la fin, notre trio était rôdé et bien organisé on se faisait 200 euros par jour. On passait de wagons en wagons. Pour nous c’était génial, on était chanteur et un peu comédien aussi. Chanter dans le métro, c’est dur mais pas autant que de travailler à l’usine ! » (public.fr, 10/07/08)

En parallèle de son groupe itinérant, William devient chanteur de Yuba. Mais malgré la sortie d’un premier album avec le label EMI, « Everybody Nyani-Nyani », puis les premières parties de pointures internationales comme The Eagles, Jamiroquai ou Diana King, le groupe se sépare rapidement sous la contrainte.

« Notre album était en wolof (la langue du Sénégal) et en anglais. La personne qui nous a découvert s’en fichait complètement parce qu’il aimait notre travail. A la sortie de l’album, il a été remercié et, dans le même temps, les quotas sur la chanson française sont apparus. La maison de disques n’a pas su trop quoi faire avec nous. » (zikaddict.fr, 19/08/08)

Du métro à Saint-Tropez

William Baldé ne désespère pas pour autant et se concentre à nouveau sur son groupe de rue. 24 Jam décide de prendre la route en 1999 pour aller jouer sur la côté méditerranéenne. Échec cuisant à Nice mais gros succès à Saint-Tropez. Ils vont de bar en bar à jouer du Stevie Wonder, du Marvin Gaye ou bien Otis Redding.

Sur place, William Baldé rencontre un autre musicien qui arpente les bars tropéziens, il s’agit de Christophe Maé.

« On jouait dans un endroit qui s’appelait la Bodega. Un jour, on finit une balance et je vois un gars qui arrive avec sa guitare. Il me demande s’il peut jouer avec nous et je lui réponds que non, puisque nous sommes déjà un groupe mais que s’il le souhaite, il peut jouer avant nous. Quand je l’ai entendu jouer, j’ai été subjugué… J’étais très impressionné. » (Adobuzz.com, 08/07/08)

Pendant 7 années, William poursuit son aventure avec ses camarades de 24 Jam. Jusqu’au jour où, en 2007, William Baldé est contacté par le président de Warner pour assurer les premières parties de la tournée de Christophe Maé.

Ce dernier ne se doute pas que William et Christophe se sont déjà rencontrés quelques années auparavant.

« Faire la première partie de Christophe Maé, ça m’a donné une bonne leçon, parce que Christophe a une attitude très simple, c’est quelqu’un de très humble. Comme c’était le début de l’effervescence autour de moi, c’était bien d’avoir ce repère là. » (Live-concerts.sfr.fr)

L’année suivante, William Baldé sort son premier album « En Corps Étranger » avec comme single « Rayon de soleil ». Pendant 8 semaines, le titre occupe la première place des ventes de singles.

Trois semaines après sa sortie, « En Corps Étranger » est disque d’or.


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