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Date d'ajout : 22-07-13

Kodaline – « In A Perfect World »

Chronique Kodaline - Quai Baco
Les irlandais de Kodaline sortaient le 17 juin dernier leur tout premier opus. Un disque qui suscite un certain intérêt de par les thématiques abordées ainsi que l’homogénéité de ses instrumentations.

Kodaline est un groupe de rock irlandais qui a vu le jour en 2011 sous l’impulsion de Stephen Garrigan et Mark Prendergast. Amis d’enfances et originaires de Swords, les deux compères seront ensuite rejoints par Vinny May à la batterie et Jason Boland à la basse. Le combo distille une pop acoustique placide qui rappelle parfois l’univers de U2, Damien Rice, Coldplay voir des Cranberries tant au niveau des envolées vocales que de son aspect instrumental présent dans certaines chansons

Kodaline - Quai BacoUne guitare et une voix accrocheuse, le tout appuyé par une batterie linéaire qui soutient implacablement sa section harmonique. En écoutant « One Day », on se rend compte qu’il ne faut pas grand-chose pour faire un bon morceau en suscitant l’émotion et c’est ça la magie de bon nombre de chef d’œuvre. On retrouve une atmosphère mélancolique qui aurait pu avoir sa place dans la BO de « Once » tant on dénombre certaine similitudes avec l’univers du film.

Ces sensations se retrouvent sur « All I Want », « Love Like This » et « Brand New Day ».

Pourtant les irlandais sont aussi capables de nous offrir des morceaux à l’intensité variable. C’est le cas de « High Hopes », qui démarre avec seulement un piano et une voix puis s’élève, porté par l’ensemble des instruments avant de transiter par un motif de guitare électrique transcendant et de se ponctuer par une partie acoustique chant et guitare. On retrouve cette fluctuation sur « All Comes Down » qui me semble tout de même beaucoup moins travaillé que « High Hopes ».

Cependant, Kodaline nous emmène sur la fin de l’album vers un état léthargique de par l’aspect monotone de ses rythmiques. C’est le cas de « Pray » qui, bien que très agréable à écouter, ne déclenche pas l’explosion instrumentale et vocale qui devrait en émaner. Pourtant la fin de l’opus est témoin d’une magnifique ballade acoustique « Way Back When » qui galvanise l’auditeur grâce à un refrain entraînant et à son riff bien trouvé.

Kodaline nous livre avec « In A Perfect World », un premier opus prometteur. Néanmoins le quatuor devra à l’avenir travailler sur d’autres thèmes et éviter d’utiliser les même structures car l’effet de surprise ne marchera pas deux fois .Et la monotonie risquerait d’étouffer l’auditeur.

Sébastien Hochet


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