Axelle Red exporte sa Sensualité
Axelle Red est un pseudo de scène qui n’a rien à voir avec le vrai nom de la chanteuse : Fabienne Demal.
Fabienne naît le 15 février 1968 à Hasselt, dans le nord de la Belgique. Ce n’est pas une Wallonne, contrairement aux idées reçues.
A la maison, on parle le flamand. Sauf quand les parents se disputent dans la langue de Molière pour que leur petite fille ne comprenne pas.
Fabienne se met progressivement au français grâce à son père.
« Chaque fois que nous partions en vacances, il tenait absolument à m’apprendre des mots en français. A l’âge de 4 ans, je savais chanter : ‘’un, deux trois, quatre, cinq, six, sept, violette’’ ! Et puis, il surveillait mes fréquentations, il souhaitait que je fasse amie-ami avec les enfants francophones. Je n’aimais pas trop cela… Ils me traitaient de ‘’flamant rose’’. » (Elle, 24 mars 2003)
Prédisposée à la musique ?
La petite Fabienne sait ce qu’elle veut, en l’occurrence, devenir chanteuse.
« A l’école, on nous a demandé ce que nous voulions faire plus tard. J’avais inscrit : chanteuse. Et, sans vouloir me vanter, quand je chantais à l’école, tout le monde se taisait. » (Marie Claire, 2003)
C’est à la maison qu’elle développe sa culture musicale en devenant fan inconditionnelle d’ABBA et en écoutant les idoles de sa mère : Aretha Franklin, Janis Joplin, Stevie Wonder, etc.
« Elle possédait la plus belle collection qui soit dans le genre. Je ne pouvais pas y échapper. » (Paris Match, 30 novembre 2000)
Professionnelle à 15 ans
Fabienne n’a que 15 ans, mais elle s’implique à 200% dans la musique.
« Je connaissais par cœur toutes les chansons de ‘’La fièvre du samedi soir’’ et je suivais des cours de danse classique, moderne et jazz. Je me suis présentée à un concours de danse disco. Je me suis vraiment déchaînée sur la musique. J’ai remporté la coupe, c’est sans doute le trophée dont je suis le plus fière. » (Elle, 24 mars 2003)
Elle ne tarde pas à se faire repérée et enregistre, en 1983, un premier 45 tours qui fait d’elle une vedette en Belgique. « Little Girls » se classe dans le Top 50 national.
C’est l’époque ou Fabienne Demal s’auto-rebaptise Axelle Red.
De la Belgique à l’étranger
En 1985, Mick Ronson, guitariste de David Bowie, s’intéresse à la jeune chanteuse flamande. Il souhaite la produire mais le label de Ronson refuse. La collaboration cesse avant qu’elle ne commence.
Qu’à cela ne tienne, Axelle Red en profite pour s’inscrire à la fac de droit et suit des cours de théâtre.
Trois ans après la piste anglaise avortée, elle signe chez BMG et sort « Kennedy Boulevard », un titre écrit par les frères Seff qui devient disque d’or en Belgique.
Elle réitère l’exploit l’année suivante. Nouveau disque d’or avec « Aretha et moi ».
Axelle Red est une vedette en Belgique, mais reste inconnue à l’étranger. Jusqu’au jour où elle change de maison de disques pour Virgin et sort un premier album : « Sans plus attendre ». Dans cet album, le tube « Sensualité » la fait connaître en France, en Suisse et au Canada. L’artiste flamande devient une star chez les francophones.
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