Camille Dalmais est née à Paris (14^ème arrondissement) le 10 mars 1978.

Avec un père écrivain et une mère enseignante, elle grandit au milieu de mélodies fredonnées, d’airs de piano et d’histoires narrées à voix haute à l’autre bout de la pièce. Bref, une maison tournée vers l’art qui incite très tôt la petite Camille à s’essayer au spectacle, à expérimenter la création.

A sept ans, elle entame dix années de danse classique. Le seul plaisir qu’elle en tire, c’est d’être sur scène.

« C’est très dur quand tu es gamine, et pourtant, tu encaisses. On te dit que tu es trop grosse, que tu as trop de seins, qu’il y a un problème avec ton corps. Tu es à la fois heureuse de te mettre au service de la danse tout en ayant sans cesse envie de hurler… » (Télérama, 20 avril 2005)

L’artiste en herbe s’imagine tour à tour danseuse, comédienne ou chanteuse.

« J’écoutais Aretha Franklin, et je me disais : tiens, je suis sûre que j’y arriverai… Je ne me rendais pas compte du boulot et de la souffrance derrière tout ça. »

Sa première rencontre marquante avec la musique, c’est dans les arènes de Nîmes. Camille assiste à un concert de Ray Charles.

Mais la vraie révélation, c’est à 16 ans, lors d’un mariage. Elle n’avait jamais envisagé sérieusement de faire carrière dans la musique jusqu’au jour où elle chante devant les mariés et se fait repérer par le bassiste Jérôme Goldet.

« Ce jour là, j’ai chanté un gospel et j’ai senti un appel, presque mystique.» (Elle, 19 janvier 2004)

Les deux nouveaux amis se mettent à travailler ensemble. Il écrit et compose, mais elle interprète. C’est à partir de ce moment que Camille se lance véritablement dans une carrière de chanteuse, avec tout le travail et les sacrifices que cela comprend.