Leopoldine – « Adieu Canopée »
Découverte en 2014 grâce au radio crochet France Inter dont elle fut l’une des finalistes, Leopoldine nous présente son nouvel EP intitulé « Adieu Canopée ». De sa voix fluette et enivrante, la jeune clermontoise se hisse dans une folk pop aux accents électro excessivement addictive. Une belle découverte!
Perçant de sa voix douce une instrumentation vaporeuse, Leopoldine nous entraîne sur « Sous l’armure » dans un délicieux mélange de sonorités à la mélodie profonde. On est comme happé par cette façon qu’elle a de nous envoyer doucement une musique ample et superbement ancrée dans une mélancolie fine qui ne cesse de se transformer au fur et à mesure du titre.
Simplement, la jeune clermontoise nous propose un folk classique aux vapeurs de boîtes à musique, de ritournelles qui ne semblent ne jamais prendre fin, de mélodies enchevêtrées qui trahissent une rigueur certaine et un sens inné de la composition. On est vite soufflé par le talent de la jeune française qui nous inonde de son aura lumineuse. Sans jamais envoyer du bois, elle distille une pop sensible et fragile qu’elle rend au fur et au mesure puissante et envoûtante.
Multipliant les accroches pop, elle navigue entre variété et pop électro pour un rendu des plus intelligibles. On pense à Christine and The Queens sur un « Demain dès l’aube » esthétique et pointilleux ou à Izia sur un « Hapiness’s Keys » dans lequel elle nous emmène vite dans les méandres d’une mélodie sans fin que l’on se prend à suivre avec ardeur.
Multipliant les bonnes idées, elle nous fait dériver à notre corps défendant dans une variété 2.0 vite addictive mêlant l’esthétique au populaire et réussit là où tant d’autres buttent. Malgré quelques titres en deçà dont le commercial « La conquête » froid et sans intérêt, la Clermontoise nous impressionne de son talent. À l’image de la magnifique reprise « Aucun Express » de Bashung, Leopoldine dissèque avec minutie une pop folk des plus porteuse tout en gardant une trame variété superbement travaillée. Il s’écoule de cet EP une véritable lueur, de celle qui transperce.
Arnaud Le Tillau
arnaud.letillau@quai-baco.com





































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