La Grande Sophie est repérée par Jean-Louis Foulquier
Sophie Huriaux, alias La Grande Sophie, naît le 18 juillet 1969 à Thionville.
Son père est employé dans une aciérie. Sa mère est infirmière.
La Thionvilloise passe son enfance à Port-de-Bouc, près de Marseille.
La jeune Sophie est plutôt bonne élève mais très réservée.
« Quand j’allais au tableau réciter une poésie, j’avais le cœur qui s’emballait. Et ça continue ! Chez le médecin, dès que j’entends mon nom, je me mets à avoir des palpitations ! Je me dis : ‘’Aïe ! C’est mon tour.’’ » (Télérama,septembre 2004)
Très vite, Sophie va tomber amoureuse de la musique grâce à ses parents fans des Beatles. Mais c’est en assistant à un concert des Pretenders avec sa chanteuse emblématique Chrissie Hynde que Sophie commence véritablement à avoir envie de faire de la musique.
Pour ses 9 ans, ses parents lui offrent sa toute première guitare. 3 ans plus tard, Sophie n’a que 11 ans mais elle fonde son premier groupe de rock alternatif avec son frère et un voisin.
« Port-de-Bouc, c’était un peu le désert culturel. Alors, à 11 ans, j’ai monté mon premier groupe. On chantait dans le garage de mes parents. Et comme mon frère n’avait pas encore mué, je lui faisais faire tous les chœurs ! Mine de rien, on a animé pas mal de fêtes du collège et du lycée. » (Télérama, septembre 2004)
Son bac en poche, La Grande Sophie s’inscrit aux Beaux-Arts de Marseille où elle opte pour l’option sculpture. Mais après deux ans passés au sein de l’établissement, Sophie ne rêve que d’une chose, faire une carrière dans la musique et jouer ses propres compositions.
« Pour gagner ma vie l’été, j’avais choisi de chanter devant les terrasses des pizzerias et petit à petit, ça a effectivement commencé à bien marcher. Je chantais essentiellement des reprises : Pretenders, Prince (‘’Kiss’’)…Puis je suis montée à Paris et là j’ai choisi la musique plutôt que les beaux-arts. » (Rock&Folk, mars 2003)
En 1995, c’est le grand départ. Sophie déménage à Paris dans le 20ème arrondissement. Elle joue dans les cafés et quelques scènes comme la Flèche d’Or, l’Erotika et le Palace.
Jusqu’au jour où, en 1996, La Grande Sophie est repérée par Jean-Louis Foulquier. Le créateur des FrancoFolies de la Rochelle l’intègre dans sa compilation « Le Son de Paris » et l’invite à se produire à son festival en juillet.
L’année suivante, La Grande Sophie sort son premier album, « La Grande Sophie s’agrandit ».
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