Kishi Bashi – « Lighght »
Après un premier album emballant, Kishi Bashi et son violon sont de retour avec « Lighght ». Dans la lignée de « 151a », on retrouve le musicien surdoué et totalement déjanté aux commandes d’un album pop et dansant bourré d’expérimentations intelligentes.
« Debut » et « Philosophize in it! Chemicalize with it! » ne laissent pas l’ombre d’un doute : Kishi Bashi repart sur les bases du précédent album. On retrouve le violon et les effets délirants qui l’accompagne et qui font le « son Kishi Bashi » : pitchs suraigus, boucles inversées, multiplication des piste de voix… Tout est là pour tisser de nouvelles compositions toujours plus festives et entraînantes à l’image de « The Ballad of Mr.Steak ».
Entre Supertramp (« Carry on Phenomenon ») et Electric Light Orchestra, Kaoru Ishibashi délivre des mélodies qui restent en tête portées par des arrangements ciselés …car qu’on se le dise, Kishi Bashi est un musicien virtuose et ça se sent. Derrière les gros synthés analogiques alliés à une apparente légèreté se cache une complexité étonnante. C’est le surdoué qui ne se prend pas au sérieux, un personnage de Tex Avery capable de jouer du Paganini en y ajoutant une touche de distorsion. On le retrouve tout de même plus posé qu’à l’accoutumé sur « Bittersweet Genesis for him AND her » ou « Q&A », et c’est une réussite. Plus net et dépouillé, l’américain étend sa palette musicale à une folk plus classique et qui lui sied bien.
Certains titres restent pourtant dans le plus pure style du violoniste et l’effet de surprise du premier album s’émousse un peu, mais quand arrive « Hahaha Pt.2 », puis le somptueux final « In fantasia« les violons virevoltent et les genres se catapultent. Blade Runner Vs Totoro, Kavinsky au volant d’un petit poney sur un arc-en-ciel, Earth Wind & Fire en son 8 bits de Game Boy…. Bon nombre d’images folles traversent notre esprit avec ce Hahaha conceptuel et psychédélique débouchant sur les 7 minutes d’un « In fantasia » pop et poétique et une nouvelle fois porté par des arrangements de cordes incroyables.
Avec « Lighght », Kishi Bashi continue de virevolter dans ce son si particulier qu’il a créé. Toujours aussi mélodique et fun, ce nouvel album surprend moins que « 151a », mais s’aventure sur des terrains que son prédécesseur n’avait fait qu’effleurée. On a hâte de voir Kishi Bashi en concert, sautillant entre ses pédales d’effets pour écouter ces nouveaux titres…
Retrouvez la chronique de l’album « 151a » sur Quai Baco
Marty Tobin
marty.tobin@quai-baco.com





































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