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Date d'ajout : 22-10-12

Les plus grands bégaiements dans la musique

Arno bégaiementLe 22 octobre, c’est la journée mondiale du bégaiement. L’occasion de revenir sur ces chanteurs bègues qui ont dû surmonter leurs problèmes d’élocution. Ou sur les autres qui en ont fait un gimmick dans leurs chansons.

Les bégayeurs compulsifs

Arno est peut-être le chanteur bègue le plus connu. Il ne s’en est jamais caché, tout comme Scatman qui en a même fait la clé de son succès.

A l’apogée de sa carrière, John Paul Larkin a.k.a. Scatman finissait difficilement une phrase sans la répéter 6 ou 7 fois. Mais le chanteur californien a découvert que son handicap lui permettait certaines prouesses vocales. Il en a fait un tube planétaire, « Scatman », vendu à plus de six millions d’exemplaires.

Les bégayeurs du passé

Pour de nombreux artistes atteints par la maladie, le chant et la scène se sont avérés être des remèdes miracles.

Ce fut le cas par exemple pour Hubert Félix Thiéfaine.

« Au départ, j’ai composé des chansons parce que je n’arrivais pas à m’exprimer : je bégayais, je ne savais pas construire de discours, ni élaborer des phrases. Avec les chansons, j’ai pu briser ces barrières, effacer les tabous, retrouver ma liberté.  » (rfimusique.com, 04/03/2011)

Depuis, Thiéfaine ne bégaie plus. Même chose pour Elodie Legros, plus connue sous le pseudonyme Skye.

Même Carlos a bégayé étant jeune. C’était à la naissance de son frère, en 1944. Une naissance qu’il a eu du mal à accepter. Il avait trouvé une méthode pour guérir en imaginant que son frère était une poupée. Il lui arrivait de frapper cette poupée de toutes ses forces avant de la prendre dans ses bras pour la bercer : « Dodo, mon bon Guicha, dodo » (NDLR : surnom donné à son frère Grégoire). Le défoulement, le jeu, l’imagination, c’était sa façon à lui d’arrêter de bégayer et de commencer à aimer son frère.

Les bégayeurs occasionnels

Il y a aussi les bégayeurs « légers », ceux pour qui le trouble de la parole s’explique par une timidité un peu trop exacerbée.

C’est le cas de Julien Doré (« Je peux bégayer et être extrêmement stressé lorsque je rencontre de nouvelles personnes », Serge Magazine, avril/mai 2011) ou de Sylvie VartanJe bégayais en privé, mais j’avais tous les culots une fois livrée au public », Entre l’ombre et la lumière, Editions XO)

Les bégayeurs du dimanche

A l’instar de Scatman, certains chanteurs ont compris que le bégaiement pouvait apporter un plus dans leurs chansons. La plus célèbre d’entre elles est sûrement « My Generation » des Who.

Selon Pete Townshend, elle n’est pas inspirée du speed, cette drogue prise en masse dans les années 60, mais bien du stuttering blues de John Lee Hooker (en français : le blues bégayant de John Lee Hooker).

D’autres tubes reprennent le concept. On peut citer « Changes » de David Bowie ou « Molotov 4 » de Sefyu.

Si on pousse un peu plus loin, Matthieu Chedid dans « Modjo », Nneka dans « Heartbeat » et Bourvil dans « La tactique du gendarme » ont eux-aussi joué sur le bégaiement et la répétition pour faire des tubes.

Et vous, vous connaissez d’autres bègues célèbres ? D’autres morceaux qui utilisent le concept ?

S.L.


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