Diana Jean Krall naît le 16 novembre 1964 à Nanaimo, au Canada.

Nanaimo est une municipalité de la Colombie-Britannique, située sur l’île de Vancouver.

Toute son enfance, la musique est omniprésente autour de la jeune Diana.

Il faut dire qu’avec un père pianiste de jazz et collectionneur de disques, il est difficile d’y échapper !

« Mon père jouait du piano, mon oncle jouait du piano, ma mère faisait du piano et de l’orgue à l’église. Elle chantait dans des chorales. Ma grand-mère était une grande fan de jazz. » (Cnn.com, 29/04/05)

C’est donc tout naturellement vers le jazz que Diana Krall va rapidement trouver ses premiers émois musicaux. Pour la jeune passionnée, les Louis Armstrong, Bix Beiderbecke, Annette Hanshaw, Ruth Edding ou encore Fats Waller et bien sur Nat King Cole n’ont aucun secret pour elle.

A l’âge de 4 ans, Diana se met pour la première fois derrière un piano et essaye tant bien que mal de reproduire les premières notes de l’hymne des Beatles, « Hey Jude ».

Tombée dans la marmite musicale dès sa plus tendre enfance, Diana Krall va poursuivre tout au long de son adolescence son apprentissage. Au lycée, elle rejoint son tout premier groupe de jazz et, en 1981, elle intègre la Berklee College of Music de Boston pour y étudier la musique.

Après ses études et un bref passage à Los Angeles, Diana Krall s’installe à New York où elle continue de parfaire sa technique musicale. A force de concerts et de rencontres, Diana parvient à sortir son premier album américain, « Stepping Out », en 1993.

Malgré la qualité vocale de Diana, l’album n’obtient qu’un succès d’estime.

Jusqu’au jour où, en 1995, Diana Krall n’a confiance qu’en son cœur. En effet, son deuxième album, « Only Trust Your Heart », parvient à toucher un public beaucoup plus large. Il faut dire que sur cet album, on retrouve des jazzmen de renoms comme un certain Ray Brown qui avait découvert Diana une dizaine d’années auparavant.