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Date d'ajout : 16-08-13

Dirty Art Club – « Vermilion »

Chronique Dirty Art Club - Quai Baco
3ème opus pour Dirty Art Club, Vermilion nous propose un voyage dans l’univers doux et mélancolique des américains. Essentiellement instrumental, les 8 titres, sans être révolutionnaires, nous transportent dans l’univers cinématographique du duo.

En effet, c’est dans un style rappelant beaucoup les BO de film que s’ouvre ce nouvel album. Dirty Art Club nous transportent dès ce « Hemlock » dans leur propre style fait de collage entre électro et acoustique.

Ce mélange entre électro et sons plus acoustiques comme cette flûte à bec sur « Evermore« , n’est pas sans nous rappeler les BO composées par François De Roubaix dans ce style si caractéristique. Car la musique des américains utilise cette matière sonore désuète faite de sons vieillots dans leur sonorité d’origine imprégnés de craquement et autres crunchs rendant un tout mélancolique à l’image de l’artiste L. Pierre.

Dirty Art Club - Quai BacoClairement groovy dans cette utilisation de la basse sur « Sunburn » où la patte résolument vintage nous rappelle en filigrane les années 70 et l’arrivée des premiers son électro sur des claviers aux sons caractéristiques, les compositions des américains trouvent aussi echo dans la musique de Serge Gainsbourg notamment au travers de « Neon Dreams » dans cette soul électro véritablement classieuse.

Mêlant cordes, Melotron et autres instrumentation acoustiques, Dirty Art Club réussit à rendre sa musique très chaude et accueillante en intégrant une bonne dose de sons acoustiques à ses compositions.

Quelquefois sans grande réussite notamment sur « Girls in June » ou « Strange Wolf » plus proche d’un Saint-Germain d’ascenseur que d’électro mélodique, ce troisième album des américains reste à bien des égards intéressant et reposant.

Arnaud Le Tillau
arnaud.letillau@quai-baco.com


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