Michel Polnareff et l’art de la communication Web, acte 2. Après avoir fermé son site officiel en 2009, l’Amiral a tout simplement prié ses fans Facebook « d’aller se faire foutre » samedi soir.

Que s’est-il passé dans la vie privée de Michel Polnareff dans le nuit de samedi à dimanche ? Un repas mal passé ? Une soirée trop arrosée ? En tout cas, l’homme à la tignasse mythique était visiblement irrité. Sa communauté Facebook en a fait les frais.

« Pour ceux qui me prennent pour une standardiste, j’aimerais que vous soyez conscients que je reçois des milliers de messages par jour et je pense exprimer ma présence plutôt bien. Je ne suis pas le décisionnaire de Facebook et commence à envisager de fermer le tout, comme je l’ai fait précédemment avec le polnaweb. »

Ce n’est pas la première fois que Michel Polnareff s’énerve contre ceux qui lui reprochent un manque de réactivité sur le Web. En 2009, il avait décidé de fermer les portes de son site officiel pour les mêmes raisons après une vingtaine d’années de bons et loyaux services. Depuis, le Polnaweb a réouvert, mais avec beaucoup moins de contenus et d’interactions.

Dans la nuit de samedi à dimanche, l’Amiral a donc remis le couvert. Avec un tact qui force le respect…

« Les mêmes problèmes commencent à se pointer. Vous n’êtes pas heureux avec ma communication ? Parlez à vos élus avec lesquels vous n’en avez aucune. En ce qui concerne ceux qui viennent ici parce qu’ils ne m’aiment pas, ou ne sont pas d’accord avec ce que je dis ici sous des prétextes futiles voire même hypocrites, la salle des machines sait qui se cache sous vos pseudos. ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE. »

Voilà, c’est dit. Malgré tout, on ne peut reprocher au talentueux musicien de ne pas être entier. Il est passé des paroles aux actes en fermant pour de bon son compte Facebook. Mais que ses détracteurs se rassurent, il est toujours possible de le pourrir sur son profil Twitter.

Michel, si on peut se permettre, il serait peut-être temps d’engager une personne pour gérer ta communication sur le Web.

S.L.