/// CHRONIQUES
Date d'ajout : 11-09-13

Barbarossa – « Bloodlines »

Originaire d’Angleterre, James Mathé nous présente son 1er album au sein du fameux label Memphis industries sous le nom de Barbarossa. « Bloodlines » navigue entre électro intimiste et folk discret mais ne réussit pourtant pas à nous émouvoir de ces 10 titres entre deux eaux et sans réelle accroche.

Pourtant c’est au travers d’un « Bloodline » (titre presque éponyme) solennel voire presque religieux (l’orgue aidant) d’où ressort une confiance semblant sans faille que débute de façon très particulière cet album. La suite est de nouveau une belle surprise avec « Turbine » aux relents de Motown. Syncopé et terriblement groovy, le titre s’organise sur un rythme atypique et prenant. Très produit sur un rythme chaloupé et dansant, la pop soul baignée d’orgue de Barbarossa ne révolutionne certes pas le genre mais réussit à nous divertir.

Malheureusement, passés ces 2 titres, on retrouve ce nu-folk parfois très 90’s sur « Butterfly Plague » un peu has Been sur l’approche sonore ou horriblement 80’s sur « Pagliaccio » clinquant et aseptisé dont on se lasse rapidement. On peut même parler d’easy listening sur « S.I.H.F.F.Y » à l’orgue omniprésent.

Album sans réel parti pris, la musique de Barbarossa semble faite pour une écoute en fond sonore. BO idéale des dimanches ensoleillés, le son des anglais s’apprécie dans un contexte et dans une ambiance mais peut paraître creux et sans profondeur à la première écoute.

Bien que déployant de vrais talents de musiciens l’anglais semble stagner au travers d’un son commun et sans patte propre. Le son feutré et monotone qui s’écoule de « Bloodlines » réussit tout juste à nous divertir mais manque cruellement de charme et ne réussit pas à nous émouvoir. Dommage…

Arnaud Le Tillau
arnaud.letillau@quai-baco.com


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