Wave Machines – « Pollen »

2ème album très attendu de Wave Machines, « Pollen » comble bien des attentes et nous offre une fois de plus un florilège de pop teintée d’électro.
Voila 3 ans que les gars de Liverpool n’avaient pas fait parler d’eux. La troupe de Tim Bruzon nous revient donc plus electro pop que jamais.
L’opus s’ouvre avec le titre « Counting Birds » qui, dès les premières secondes, installe un univers complètement « flou ». Plus brillantes les unes que les autres, les sonorités nous enveloppent. Tout semble mouvants, des synthés très phasés aux voix perdues dans la reverb. Véritable mic mac de sonorités, ce premier titre nous happe par son univers gluant mais tellement addictif.
Et ce n’est que le début, car on s’aperçoit vite que Wave Machines maîtrise extrêment bien son sujet et nous embarque pour un voyage au confins du funk et de l’electro. « Ill Fit », véritable tube de l’album, nous en met plein la vue. Beaucoup plus dansant voire funky, un énorme groove se fait sentir et l’on retrouve les sonorités propres à MGMT jusque dans ces voix dont la ressemblance est déroutante.
Psychédélique à outrance, les images défilent plus déformées les unes que les autres.
Les titres suivent et on sent une évolution, tout d’abord imperceptible puis franchement claire. Les voix s’éclaircissent comme sur « I Hold Loneliness », se font plus légères, les sons plus saillants et les structures se standardisent quitte à devenir presque minimaliste sur « Blood Will Roll » rappelant beaucoup l’electro ethérré de M83.
Le titre éponyme « Pollen » nous emmène quant à lui dans un monde plus contemplatif. A la fois folk, electro, ambient ce titre fait un bien fou et prouve que Wave Machines n’a pas peur de se confronter à des compositions sans fioriture.
La suite peut repartir de plus belle à travers des titres toujours extrêmement bien pensés et produits tels « Unwound » ou « Sitting in a chair, blinking ».
Album dans la droite lignée du précédent, Wave Machines ne perd pas le rythme et nous offre un « Pollen » de très bonne qualité. En réussissant leur examen de passage les anglais prouvent qu’ils ne sont pas de éphémères et qu’il faudra dorénavant compter sur eux.
Arnaud Le Tillau
arnaud.letillau@quai-baco.com




































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