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Date d'ajout : 31-08-12

[Témoignage] « J’étais à Rock en Seine »

Rock en Seine - Matthieu Melisson

Matthieu Melisson à Rock en Seine 2012

Matthieu Melisson a 23 ans. Manceau et fan inconditionnel de rock, il a fait le déplacement pour se rendre à la 10ème édition de Rock en Seine. Il a voulu partager son émotion et son expérience du festival sur Quai Baco. Témoignage.

« A peine une heure de train et une demi-heure de métro, il ne faut pas longtemps pour se rendre au Domaine de Saint Clou depuis Le Mans. J’ai décidé de faire le déplacement cette année avec un copain car la programmation de Rock en Scène envoyait du rêve avec des noms comme Green Day ou Bloc Party.

Une fois sur place, nous sommes assaillis de flyers. Il y a aussi un monde fou !

Grâce à l’application iPhone du festival, nous avions pu sélectionner les différents groupes répartis sur les quatre scènes du site : Cascade, Industrie, la Grande Scène et Pression Live. Justement, en parlant de pression, qui dit festival, dit bière. Mon sirop de malt en main, je file au premier show que je ne voulais absolument pas raté : Dionysos.

Rock en Seine 2012

Jour 1 : Dionysos, Bloc Party, Miike Snow

Avec Mathias Malzieu sur scène, difficile d’être déçu. Le chanteur de Dionysos se donne à fond entre slam et strip-tease improvisé. Petit par la taille, mais grand par le talent !

Je suis dans l’ambiance. A peine le temps de souffler que le show de Bloc Party débute. Les rockeurs anglais, je les attends au tournant. Il ne faut pas se fier aux mauvaises critiques de leur dernier disque (« Four »). En live, Kele Okereke et ses potes mettent le feu avec un mix de leur quatre albums.

Concert suivant : Miike Snow. Je ne connais absolument pas. Les femmes, elles, ont l’air impatientes. Le chanteur entre sur scène. Grand, blond, barbu… pas de doute, il est suédois. Je comprends mieux l’engouement des filles derrière moi. Chouette découverte musicale en tout cas !

Pour clore cette superbe première journée, quoi de mieux que les stars du moment : les C2C ? A eux seuls, les quatre DJ nantais ont su électriser la foule par de savants jeux de lumière sur un son toujours aussi frais.

Jour 2 : Maximo Park et The Black Keys

Samedi, on n’assiste qu’à deux concerts. Le premier envoie du lourd avec Maximo Park, un groupe de Newcastle. La bande à Paul Smith assure en alternant anciens albums et nouveaux titres extraits de « The National Health ».

Petite pause musicale ensuite. Entre les deux concerts, on se dirige vers le domaine de Saint Clou pour flâner dans les stands. Celui de Converse offre des T-Shirts et des sacs à dos. Chez SFR, on vous propose des chapeaux de paille et des lunettes en échange de votre ancien téléphone. Faire le plein de cadeaux pendant que Noel Gallagher joue sur la scène voisine, elle n’est pas belle la vie d’un festivalier ?

Après cet intermède shopping + restauration, direction la Grande Scène où les Black Keys mettent le feu pour le concert du soir. Ils ne sont que deux, mais il n’y a pas besoin d’être nombreux pour faire de la bonne musique. Les tubes « Tighten Up » et « Lonely Boy » sont repris par la foule. Ça donne la chair de poule.

Jour 3 : Passion Pit et Green Day

Après une courte nuit, le troisième et dernier jour s’annonce mémorable : Green Day va clôturer le festival.

Mais avant, place aux Anglais de Passion Pit qui font leur première apparition à Rock en Seine. Dépucelage réussi pour ces rockeurs à tendances électro.

L’après-midi, nous assistons à un concert-événement spécial. Pour les 10 ans du festival, 10 artistes ayant déjà participé à Rock en Seine reprennent les plus grands tubes du rock. Ainsi, Birdy Hunt, Success, Jil Is Lucky, Gush, Cheveu, Molecule, Hey Hey My My, Fancy, Stuck in the Sound et Hushpuppies nous remplissent de nostalgie en reprenant « Hey ya ! » d’Outkast, « Dance » de Justice, « Last night » des Strokes ou encore « No one Knows » de Queen of the Stone Age.

Enfin, à 21h30, c’est l’heure de la claque. Quand les Californiens de Green Day montent sur la Grande Scène, c’est l’effervescence. Emmené par un Billie Joe Amstrong au summum de sa forme, le trio punk fait pogoter la fosse. Un mélange de sueur, de poussière, bref, un vrai concert de rock ! Imaginez les membres du groupe allongés sur scène en train de reprendre « Hey Jude » et « Highway to Hell » en totale osmose avec 30 000 personnes… C’est, sans aucun doute, LE moment magique de ce week-end.

Trois jours de festival, des souvenirs plein la tête, des coups de soleil, les oreilles qui saignent : pas de doute, j’étais bel et bien à Rock en Seine 2012 ! »

Matthieu Melisson 


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