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Date d'ajout : 09-11-12

Robbie Williams – « Take The Crown »

Chronique Robbie Williams - Quai Baco
Robbie Williams est de retour avec « Take The Crown ». Trois ans après la sortie de son album “Reality Killed The Video Star”, l’ancien chanteur de Take That nous revient plus rock que jamais.

Je l’aimais bien Robbie à l’époque où il reprenait « Wonderwall » et « Song 2 » en concert. Quand l’ancien du groupe Take That s’assumait en tant que bad boy et que ses albums, comme l’excellent « Escapology », sentaient bons le rock, la sueur et le live. Mais voilà, depuis Robbie s’est séparé de son camarade Guy Chambers et nous a fait de la soupe commerciale avec en point d’orgue la sortie de son « Reality Killed The Video Star » en 2009.

Robbie Williams - Quai BacoTrois ans plus tard, après avoir observé bon nombre d’ovnis dans le ciel, Robbie débarque à nouveau sur notre bonne vieille planète terre. Et n’en déplaise à ceux qui s’attendaient à retrouver une dose de pop populaire, Robbie Williams a finalement décidé de ressortir les guitares.

L’album débute avec « Be A Boy », un titre aux sonorités made in U2. Des gros sons de guitares, beaucoup de reverb et une petite mélodie au piano qui vous fait taper du pied. Ajoutez à cela des chœurs entêtants qui font de « Be A Boy » l’hymne parfait pour une Coupe du monde de football.

L’album s’enchaine avec « Gospel » qui n’a de gospel que son nom. Chanson très orientée rock avec un timbre de voix qui n’est pas sans rappeler les Presidents of USA.

Arrive alors l’ovni « Candy ». La chanson pop par excellence. Vous mettez Lily Allen pour chanter ce titre, c’est le carton assuré. Choisir « Candy » en single, c’est la solution de facilité. Titre taillé pour la radio mais qui dénote complètement avec la rock attitude présente tout au long de ce « Take The Crown ».

Et soudain, « Different » débarque dans nos oreilles. On retrouve le Robbie Williams d’il y a 10 ans avec « Escapology ». Tous les effets de surproduction à la Muse sont passés à la trappe et la voix de Robbie est enfin mise en avant pour laissez place à une chanson pure et efficace.

« Hunting For You » arrive avec ses chœurs à faire pâlir Coldplay et U2. Une chanson qui ne cesse de monter en puisse tout au long de ces 4 minutes et qui finit par avoir l’effet escompté. Sans même m’en être rendu compte je me suis mis à hocher la tête au rythme de la batterie. Et ce ne sont certainement pas « Hey Wow Yeah Yeah » et « Not Like The Others » qui vont me faire changer d’avis. Ces chansons surpuissantes vont en faire bouger plus d’un en live.

« Shit On The Radio », « All That I Want » et « Into The Silence » parviennent tant bien que mal à surnager dans cet album. Beaucoup trop fouillis pour devenir de véritables chansons pop/rock, ces titres retombent facilement aux oubliettes.

« Losers » vient clore cet album. Une petite ballade en duo avec la chanteuse folk Lissie, découverte par un certain Lenny Kravitz.

Difficile de ne retenir qu’une chanson de ce « Take The Crown ». Avec ce nouvel album, Robbie Williams renoue avec un style musical et une énergie qui font de lui une véritable icône de la scène pop/rock britannique. N’en déplaise à ses détracteurs, Robbie Williams is back ! Vivement la tournée.

Jean-Christophe Pignol

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