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Date d'ajout : 08-04-13

Anouk Aïata – « La Femme Mangeuse des Nuages du Ciel »

Chronique Anouk Aiata - Quai Baco
Il aura fallu deux ans à Anouk Aïata pour composer, fignoler et enregistrer son tout premier album « La Femme Mangeuse des Nuages du Ciel » mais cela en valait la peine. Cet album insuffle un véritable tourbillon de fraicheur et nous permet de découvrir une artiste multi facettes.

« Anouk Aïata », « la femme mangeuse des nuages du ciel » ou encore « Lady Western ». Derrière ces différentes appellations se cachent une seule et même voix. Et quelle voix ! En 11 titres, Anouk Aïata nous fait voyager dans différents univers musicaux avec son chant pour fil conducteur.

Difficile de ressortir un véritable style musical de cet album tant les influences sont diverses et variées. Prenez une pointe d’Olivia Ruiz par-là, un soupçon d’Hindi Zahra par-ci, ajoutez une pincée d’Emily Loizeau, faites monter le tout avec un peu de folie façon Catherine Ringer et vous obtenez « La Femme Mangeuse des Nuages du Ciel », le premier album d’Anouk Aïata.

Anouk Aiata - Quai BacoDès le premier titre « L’arbre à plumes », on sent venir le traquenard. On vient de mettre les oreilles dans un univers qui n’est pas prêt de nous lâcher. 30 secondes et la voix d’Anouk fait son apparition. Impossible de s’en détacher, on tombe de suite sous le charme de cette voix pure, puissante et atypique.

De titre en titre, on a l’impression de voyager pour parfois atterrir à « L’autre bout du monde » comme avec « I Forgot To Love » qui nous rappelle l’excellent premier album d’Emily Loizeau. Un titre où se mélange à merveille folk/reggae/ska.

Parfois, c’est une ambiance western/country qui se dégage des chansons d’Anouk Aïata comme sur « Lady Western » ou le très joli « Pourquoi regardes-tu la lune ? » avec toujours en toile de fond des cordes qui permettent de sublimer cette voix. La présence de son compère Amos Mâh, violoncelliste et co-compositeur de l’opus, n’est évidemment pas pour rien dans cette agréable expédition musicale.

Si l’ombre de la chanteuse marocaine Hindi Zahra plane sur un titre comme « Sand of Spain », on retrouve également une autre influence primordiale chez Anouk Aïata, celle de ses idoles que sont Barbara, Brel et Georges Brassens. « Errer », c’est un peu « Il n’y a pas d’amour heureux » façon Anouk Aïata et ce malgré un accompagnement gyspy un tantinet simple qui ne dénoterait pas sur une chanson de Zaz.

Sur « Quoiqu’il m’en coûte », Anouk Aïata nous explique à quel point elle peut être pot de colle quand elle s’accroche à ce qu’elle aime. Qu’elle se rassure, c’est le même sentiment que nous procure son album. « La Femme Mangeuse des Nuages du Ciel » permet à Anouk Aïata de faire une entrée remarquée et remarquable dans le paysage musical français en attendant de la découvrir très prochainement sur scène !

JC Pignol


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