Helena Noguerra – « Année Zéro »
Rares sont les actrices-chanteuses qui perdurent, Helena Noguerra en fait partie et nous propose en cet fin d’août son 4ème opus. Album sous le signe du renouveau dont elle a pour la première fois entièrement composé une grande partie de la musique et des textes, « Année Zéro » nous propose 13 titres à la douceur sucrée.
Démarrant sur « The end of the Story », chanté comme il se doit dans la langue de Shakespeare au délicieux, diront les anglais, accent français, Helena Noguerra nous sert un titre aux sonorités accueillantes et entêtantes.
Au travers d’une orchestration parfois un peu convenue « Ceux que j’ai embrassé », Helena nous promène dans son univers bigarrée aux effluves capiteuses. Difficile d’avoir une vision d’ensemble de cet opus enchaînant les titres assez différents et inégaux les uns des autres. Parfois intimiste sur le très précieux et maniéré « Monsieur Paul » ou plus pop et entraînant sur « Le premier jour » aux arrangements relevés, l’opus semble être un premier album à la maladroitesse touchante.Abordant ses différents titres comme on aborde un rôle, Helena Noguerra nous promène d’univers en univers au travers d’une voix parfois grave et douce sur « Elvis » ou plus légère voire écervelée sur « Mon Lucifer » où l’on entend parfois la voix du banana split (hum!). Il y a chez Helena un je-ne-sais-quoi de Marie Laforêt. On le ressent particulièrement sur « Tom » aux jeux de mot adolescents et faciles mais parfaitement assumés. En effet, Helena remet au goût du jour un style sucré et lolita très en vogue dans les années 60/70 qui à notre époque apporte ce parfum d’antan très prisé et paradoxalement assez cérébral.
Helena Noguerra réalise un album aux sonorités douces et sucrées dans un style de divertissement désuet et assumé reléguant la chanteuse dans un rôle très lolita. Semblant transposer en musique les personnages qu’elle interprète à l’écran, la native de Bruxelles nous transporte dans son univers très variété bobo aux mélodies maniérées, gentiment raffinées et rapidement attachantes.
Arnaud Le Tillau
arnaud.letillau@quai-baco.com





































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