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Date d'ajout : 20-06-12

Wax Tailor part en tournée US avec RJD2

Wax Tailor - Quai Baco

Wax Tailor naît Jean-Christophe Le Saout le 19 juillet 1975 à Vernon, dans l’Eure.

A 11 ans, il se découvre une nouvelle passion : le rap.

Le déclic : « It Takes A Nation To Hold Us Back » et « Fear Of A Black Planet » de Public Enemy.

« A l’époque, j’écoutais des émissions spé à la radio, mais je dois avouer que les rappeurs français me cassaient un peu les couilles. Les trucs style Lionel D, tout ça, bof… Malgré tout le respect que j’ai pour ce qu’ils ont apporté. Et puis quand Assassin, NTM et IAM ont débarqué, ça a changé la donne, et ça m’a donné envie de m’y mettre aussi. » (bokson.net, 17 novembre 2007)

Aussitôt dit, aussitôt fait. Il monte La Formule en 1990. L’aventure va durer une dizaine d’années.

« C’était l’époque où il n’y avait pas de sampler, c’était les faces B… On faisait des instrus avec des K7 audios : rec, pause, rec, pause, rec… Puis j’ai commencé à travailler en radio, sur l’émission hip-hop de Radio Droit de Cité de Mantes-la-Jolie, et là on a rencontré d’autres gens. On a grossi le collectif en rajoutant un DJ. A l’époque c’était vraiment du hip-hop dans le sens « posse » : on avait 2 graffeurs, 6 danseurs sur scène… et on a commencé à faire pas mal de dates jusqu’en 94. » (90bpm.net, 30 juin 2005)

Jusqu’en 1994, année où La Formule commence à recevoir des propositions de maisons de disques. Sauf qu’à l’époque, faire du rap est encore marginal. Les maisons de disques sont très directives, elles veulent par exemple rajouter des choristes, des guitariste ou un batteur. Leur attitude n’est pas au goût du groupe qui refuse chacune des propositions et préfère bosser par soi-même.

Artiste-producteur

Wax Tailor monte son label en 1998, Lab’Oratoire, et produit avec lui le premier disque de La Formule : « Envers et contre tout ».

En 1999, Wax Tailor produire des breakbeats. Il sort une série de trois volumes, « Breaking the waves », en collaboration avec DJ Diess.

Autre année, autre projet, il lance « Breathing under water » en 2000.

« ‘’Breathing under water’’ avait pour but de rassembler des rappeurs, DJs, producteurs, des artistes qui étaient dans la même démarche que moi, c’est-à-dire des indépendants qui se structuraient dans leur pays en proposant autre chose. C’était surtout une façon de dire : il n’y a pas que deux noms dans le rap français plus Eminem et untel de l’autre côté de l’Atlantique. J’ai dû mettre le projet en standby après ça car c’était assez lourd à organiser. » (MAO magazine, 2007)

L’année 2000, c’est aussi la tournée conjointe de La Formule et Looptroop, un groupe suédois que Wax Tailor fait venir en France.

Pause

2001, La Formule se sépare.

« J’avais 25 ans passés, j’allais sur mes 30, et je me rendais compte que l’audience était toujours des gamins de 15 ans qui n’étaient pas du tout en phase avec ce que j’avais envie de dire. J’étais d’une génération où le texte était super important, le côté rap conscient, tout ça… Je pense que sur le fond, mon travail était tout à fait respectable, mais musicalement je t’avoue que j’arrivais pas à aller vraiment au bout de mes idées, y avait toujours un truc qui ne collait pas, donc à la longue, j’ai un peu lâché l’affaire. Du coup, j’étais un peu blasé par cette scène ravagée par Skyrock pendant plusieurs années. » (mowno.com, 17 novembre 2007)

Mais quand on est passionné, c’est pour la vie. Une année seulement s’écoule avant que l’artiste ne se remette à travailler. Il se penche sur le projet Wax Tailor dès 2002. Deux ans plus tard, il sort un premier EP avec Charlotte Savary au chant et Marina Quaisse au violoncelle. « Lost the way » est un mélange des genres qui correspond davantage aux aspirations de son auteur.

Le premier album ne tarde pas à sortir, en 2005. « Tales of The Forgotten Melodies » s’écoule à plus de 20 000 exemplaires. On y retrouve des répliques de films et d’autres clins d’oeil comme un sample de « Que sera sera ».

Le projet se fait remarquer par son originalité. Wax Tailor part alors en tournée accompagné de sa violoncelliste, de sa chanteuse et de moyens audiovisuels. Le groupe fait une soixantaine de dates en France, tantôt en première partie, tantôt seul sur scène.

Si le public français accroche, Wax Tailor n’est pas encore reconnu à l’international. Jusqu’au jour où il part en tournée avec RJD2 aux États-Unis.

 « L’album n’était pas encore sorti là-bas. J’étais donc complètement inconnu et je me retrouvais devant des salles ‘’sold out’’ avec un public en phase. » (freezeec.com, février 2007)

Wax Tailor se fait ainsi connaître auprès d’un public grandissant. Cela faire vendre. « Tales of The Forgotten Melodies » sort à l’international en 2006. L’album est ensuite repris par de nombreuses radios en Europe, aux Etats-Unis, au Canada et en Asie. Le succès est au rendez-vous et la carrière de Wax Tailor définitivement lancée.

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