Stephan Eicher – « L’Envolée »

Voilà 5 ans que Stephan Eicher n’avait plus donné de la voix. 5 ans durant lesquels il a pu paufiner ce nouvel album qui sonne comme un retour au sources rock country qu’il maîtrise à la perfection. Cette envolée en est vraiment une!
C’est sur son blog que l’on a pu suivre jour après jour l’avancée de l’album et sa finalisation. Encore une fois Stephan s’est tourné vers Phillipe Dijan pour la plupart de ses textes Français, l’invitant même à poser sa voix sur le très beau morceau « Elle me dit » qui rappelle dans son principe la reprise de « M » – « Hold up ».
A la réalisation, cette fois ci c’est un certain Mark Daumail (partie masculine de Cocoon) qui est aux manettes. Le résultat est un album assez varié passant de la variété rock à la pop country plus sombre.
Ainsi le single « Le sourire », titre joyeux et sautillant à souhait, fait rapidement penser à certains titres De Palmas dans la voix, dans les arrangements (Guitare sèche, solo guitare saturées mais pas trop, ryhtme entrainant). On retrouve cette impression sur « Dans Ton Dos » avec cuivre et orchestre en fond pour relancer la machine.
La voix a beau être au rendez-vous, les arrangements très léchés et en accord avec ce qui ce fait de mieux actuiellement, on a ce sentiment de lissage tant au niveau de la voix qu’en terme musical. Ainsi certains titres sont très proches de ce qu’à pu faire Bénabar : « Tous les Bars », « L’exception ». On a cette impression (que j’espère fausse) d’un Stephan qui veut plaire et qui du coup se trahit au point de copier certains codes de la variétés Française.
Passée cette impression, on retrouve tout de même plusieurs morceaux de très bonnes factures tels « Du » ou « Disparaître » qui portés par des textes en Français ou en Suisse Allemand font la part belle au Piano et la solennité. Ainsi plus l’album avance et plus L’envolée sombre dans la mélancolie et la tristesse.
Sur cette fin d’album, on pense plus à Saez ou à Miossec auteur de « Disparaître ».
Cette envolée est plutôt douce, lente, sobre peut-être un peu lisse mais intégrant de belle trouvailles. Un album à écouter, au calme, au coin du feu (ou du radiateur), loin des turpitudes quotidiennes.
Arnaud Le Tillau
arnaud.letillau@quai-baco.com




































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