Prince, Madonna, certains artistes sont de véritables machines à fric et de redoutables entreprises marketing. Katy Perry en fait partie. Entre un nouveau clip, un film 3D consacré à son égo et les projets d’un 3ème album, elle a le temps d’annoncer la futur création de son propre label.

En 1985, Prince créait Paisley Park Records. En 1992, Madonna lançait Maverick Records. C’est maintenant au tour de Katy Perry de fonder son propre label. Si le nom n’est pas encore dévoilé, la star américaine aux 9 millions d’albums vendus profite du rachat d’EMI par Universal pour se lancer dans le business.

C’est au magazine The Hollywood Reporter que Katy Perry a annoncé la grande nouvelle. Elle dit vouloir avant tout « aider les artistes à éviter les embûches qui les empêchent d’avancer et d’accéder au succès commercial ». Une démarche louable qui sent quand même la démagogie à plein nez. « Quand les gens viennent vers moi avec des propositions, je me mets à leur place et je me demande comment j’aurais aimé être traitée. »

Katy Perry, grande soeur protectrice de l’industrie musicale, ça sonne faux. Aucun enjeu financier là-dedans ? Aucune envie de s’affranchir des contraintes imposées par EMI, sa maison de disques actuelle ? Il manquerait plus que Katy Perry monte une boîte de consulting et on y croirait presque.

S.L.