Griefjoy – « Griefjoy »
On avait quitté Griefjoy sur un premier EP prometteur mettant en avant une électro pop noire et clinquante. On les retrouve 7 mois plus tard au commande d’un album confirmant cette bonne impression. Entre électro et pop, les niçois nous emportent dans leur univers sombre et puissant au travers de 10 titres impactants.
C’est par le morceau « Taste Me » déjà présent sur l’EP que s’ouvre cet album. Propre et solennel on se replonge avec plaisir dans l’univers complexe des français.Utilisant beaucoup le piano comme instrument de base, la plupart des titres de Griefjoy joue de cette sonorité un poil solennel pour mettre en place des morceaux épais et conséquents. A l’image de « Crimson Rose », l’univers des français se charge et s’épaissit nous délivrant une électro au noir mat et brut.
Imprimant une cadence nerveuse à la plupart des titres comme sur ce « Feel » syncopé et dansant, les français semblent combler les lacunes structurelles pointées lors de l’écoute de leur premier EP. En effet, bien que toujours très axés sur les boucles sur « Blind Vision » ou « Kids Turn Around » à l’énergie s’essoufflant, Griefjoy s’essaient avec succès à la mise en place de compositions aux structures alambiquées et cohérentes. Pour preuve « Windswept » et le très expérimental « People screwed up » où, à la frontière entre pop et clubbing, les français nous démontrent leur savoir faire impressionnant.
L’écoute du tubuesque « Touch Ground » nous fait dire que depuis ce premier EP les français on fait un sacré chemin, se permettant même de singer Muse sur « Insane » où mêlant electro commerciales et sonorités électro dark les niçois démontrent avec une facilité désarmante leur talent.
Confirmant voire dépassant les espérances, ce premier album est à la hauteur de ce que nous avions entrevu à savoir complet, cohérent et fouillé. Travaillant un son électro au confin du clubbing, les niçois osent pour notre plus grand plaisir dans un monde électro se standardisant de plus en plus. Seul bémol, une approche musicale peut-être extrême qui plaira aux adeptes du genre mais qui risque fort de ne pas être comprise par les novices.
Arnaud Le Tillau
arnaud.letillau@quai-baco.com





































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