Duel – « Vertiges #2 »

Duel est de retour. Julien Boulfray et Brieuc Carnaille nous reviennent avec ce « Vertiges #2 » suite logique de « Vertiges #1 » sorti il y a 4 mois. Toujours dans un style mêlant électro et pop dynamique, le duo continue à nous présenter son univers mélodique et musicalement très au point.
Départ sur les chapeaux de roue pour ce deuxième EP. Dès « Hey, Tu ne me manqueras plus » on retrouve avec un vrai délice les vallonnements de la musique des parisiens entre électro et pop.
Toujours très dansant et pétillant, cette ouverture d’opus fonctionne à merveille. Techniquement au point, Duel se joue des difficultés techniques pour mieux nous imprégner d’une mélodie à tomber et extrêmement addictive.
La mélodie est d’ailleurs le véritable point fort des parisiens, car dès que l’arrangement semble un peu en deçà comme sur « Le zouave », c’est la ligne mélodique qui prend de suite le relai. Une véritable intuition mélodique apparaît en filigrane de chacun des titres du duo.
Suit « Les roses de la nuit », où on l’on sent une véritable recherche en terme musical mais malheureusement la mayonnaise ne prend pas cette fois-ci. Un peu poussif que ce soit au niveau de la mélodie ou de l’arrangement, Duel semble s’essouffler, rechercher une porte de sortie qui ne vient pas, essayer de se diversifier tout en gardant un son homogène sans jamais trouver la bon alignement.
Pourtant à l’écoute du dernier titre, il est clair que leur style propre est source de moult combinaison. C’est ainsi que sur « L’Aurore », au travers d’une électro pop de très bonne facture et d’une structure très rock, Duel nous embarque en un instant dans leur univers pétillant et joyeux à souhait sans être pour autant niais. Le refrain extrêmement entraînant mêlé à la brillance des guitares et des synthés clôture de la plus belle des façons ce « Vertiges #2 ».
A final, il est tout de même à noter que ce deuxième EP semble un peu en dessous du précédent. Est-ce l’effet de surprise qui sur « Vertiges #1 » fonctionnait parfaitement et qui ici semble ici s’essouffler un poil ? Mystère. Reste un style maîtrisé à l’extrême et un professionnalisme qui n’est plus à démontrer. Duel nous régale d’une musique fraîche et pétillante.
Arnaud Le Tillau
arnaud.letillau@quai-baco.com




































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