Drenge – « Drenge »
Composé de 2 frères originaires de Castelton, Drenge sort en cet fin d’été son premier album éponyme. Saluée par la critique anglo-saxonne, la musique de Eoin et Rory Loveless déménage et dynamite quelque peu nos oreilles pour notre plus grand bien.
Ce que l’on ressent de suite à l’écoute de ce premier album, c’est la fougue phénoménale des jeunes anglais. Incisifs, enragés, dynamiques à souhait la musique du duo ne ménage pas ses efforts et envoie du bois.
Rock jusqu’au bout de leur guitare, Drenge enchaîne les titres plus vitaminés les uns que les autres. Mais à l’opposé d’un album punk où le chaos semble s’installer progressivement, ici les natif de Castelton composent une musique étonnamment très cadrée et efficace au premier coup de guitare. Point de cri inutile ou de voix criarde sans raison, le leader joue de sa voix imposante et grave pour donner au tout une maturité impressionnante.Techniquement très au point (il suffit d’écouter le jeu de batterie sur « I Want To Break You in a Half » ou « Gun Crazy » pour se rendre compte du travail fournit) , les anglais ne se font pas submergés par ces structures complexes et variées et réussissent, véritable prouesse, à conserver cette dynamique tout en étant toujours très impactant. C’est ainsi que sur « Bloodsport » ils enchaînent les parties en gardant intact une pêche folle.
Mélange très réussit de Franz Ferdinand et des Smashing Pumpkins très visible sur « Backwater », les anglais se font plaisir et nous transmettent cette puissance au travers d’un jeu franc du collier et sans faux-semblant.
Punchy, rock, énergique, la musique des anglais ne souffre d’aucune compromission et apporte un vent de fraîcheur revigorant. Même si à la longue l’enchaînement à marche forcée de ces 12 titres peut user, on ne retient finalement qu’un groupe à la patate phénoménale et à l’approche musicale très intelligente.
Arnaud Le Tillau
arnaud.letillau@quai-baco.com





































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