Bikini Machine – « Bang On Time ! »
Après une parenthèse musicale aux côtés de leur compère Didier Wampas, les Rennais de Bikini Machine sont enfin de retour avec un nouvel album studio intitulé « Bang On Time ! ». Les rockeurs nous en mettent plein les oreilles avec ce nouvel opus qui fleure bon les années 70.
Il aura fallu attendre cinq ans pour découvrir enfin leur nouvel album « Bang On Time ! » mais en seulement une poignée de secondes, les Bikini Machine nous emmènent dans un univers rock fracassant. Et ça débute dès « Stop All Jerk » et son gimmick pugnace. Un son saturé et bluesy à souhait qui colle à la peau à tel point que les publicitaires se sont rués sur ce tube pour illustrer leur dernière campagne.
Dans la même veine, l’on retrouve « Travel Free » et son orgue aux doux relents seventies ou encore « Sulky Lisa » avec toujours la voix d’un Fred Gransard à la limite de la saturation. L’esprit Beatles n’est pas loin et l’ombre des Fab Four jouant dans leur Cavern Club de Liverpool trône au dessus des Rennais.
Parsemant ici et là quelques relents psyché (« Stagger Man », « Watcha Gonna Do ? »), les Bikini Machine nous entraînent irrémédiablement dans leurs boucles rock’n’roll qui font mouche. On n’est pas loin du psychédélisme grandiloquent digne d’un John Stargasm au sommet de son art avec Ghinzu.
« Brace You Up » résume à elle seule cette folle vague rock que nous proposent les Bikini. Un titre aux allures de « Fake Tales Of San Francisco » des Arctic Monkeys avec un orgue et une guitare saturée qui viennent plus que titiller nos tympans.
Rappelant leurs anciens confrères des Little Rabbits sur un titre comme « Bus 64 », les Bikini Machine savent aussi faire dans la douceur avec un morceau comme « Watch Me Going By » où les guitares et leurs riffs saturés sont délaissés pour un vibrato planant digne d’une BO d’un Tarantino.
On termine l’écoute de cet album comme si l’on venait de sortir d’un traquenard à faire la tournée des bars. On se réveille avec cette étrange impression d’avoir ses vêtements qui sentent à la fois la sueur, la cigarette et la bière renversée. On a juste envie d’une chose : prendre un efferalgan et remettre ça!
Jean-Christophe Pignol




































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