The Franklin Electric – « This Is How I Let You Down »

Pour leur premier album, The Franklin Electric frappent fort. Au travers d’une folk à la fausse allure de simplicité les Montréalais nous enivrent de leur mélodies douces dans une ambiance réconfortante et agréable.
C’est au travers d’une folk très grand public que débute ce premier opus des canadiens. Nous enivrant de leur mélodie nuancées et simples, « 17 » alterne parties dépouillées et plus conséquentes en installant au fur et à mesure une ambiance chaude et réconfortante.
Ce réconfort est d’ailleurs un véritable ressenti à l’écoute de « This Is How I Let You Down ». Dans une simplicité parfois déconcertante comme sur « Strongest Man Alive », où les canadiens toujours dans une économie de son mêlent habilement cuivres et accompagnement classique guitare batterie, The Franklin Electric se taille un chemin tout tracé dans une folk certes peu révolutionnaire mais terriblement attachante.
Dénotant sur « This Is How I Let You Down » titre éponyme l’album, les Montréalais nous servent un morceau poignant voire un peu dégoulinant à certains moment mais tellement bien amené qu’une fois de plus on se laisse prendre au jeu et l’on ne boude pas son plaisir d’écouter cette musique. Ce côté plus noir se retrouve aussi sur « I Can’t Change Your Mind » composition d’un folk profond à la densité envoûtante.
Et en effet, lorsqu’il s’agit de composer dans un registre un peu plus heureux, les canadiens franchissent parfois la ligne rouge de la facilité sur « Watching From A Rooftop » ou « Tongue Tied » heureusement pour nous tout cela est rapidement oublié à l’écoute de « Uninvited (Storm) » dont l’ambiance rappelle beaucoup les tubes de Calexico ou même le magnifique « Show Me the Quiet Air » titre extrêmement dénudé semblant arrêter le temps et nous berçant cette voix douce, granuleuse et profonde.
Enfin c’est avec le tube très Beatles « Old Piano » que nous quittons ces canadiens à la folk finalement très attachante.
Ce premier album The Franklin Electric nous présente les deux faces d’un groupe à la fois tendre et parfois un peu trop universels dans un folk passé et sans originalité mais aussi surprenant par la profondeur de certaines ambiances. On retiendra au final un bien bel album attachant à la folk parfois profonde et la plupart du temps extrêmement sympathique.
Arnaud Le Tillau
arnaud.letillau@quai-baco.com




































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