Amelie McCandless – « Wild Memories »
Empruntant son nom de scène au célèbre Christopher McCandless dont l’histoire fut portée à l’écran par Sean Penn, Amelie partage avec ce personnage cette passion pour les étendues sauvages et désertes qu’elle laisse transparaître au travers d’un folk naturel et simple. 2ème EP de la jeune française, « Wild Memories » s’attache à produire une musique sans fioriture, presque animale.
Folk dans la plus pure tradition américaine, la française déroule son feeling impressionnant au travers de « Foreign Waters », premier titre mêlant mélodie simple, envoûtante et voix assurée. Car ce qui nous impressionne dès les premières notes c’est cette voix. Profonde, légèrement voilée, elle nous touche et nous emporte dans une mélancolie naturelle.
À l’image de sa pochette, Amelie McCandless s’implique entièrement dans une musique qui plus qu’un divertissement porte ici un message implicite. Tribale sur le début de « Woodland’s Spirit », la française propose une plongée dans un univers dans lequel elle s’immerge complètement. Entière, elle présente au travers de titres acoustiques une vision sans fioriture d’un folk réduit à sa plus simple expression.
On pense à Rosemary Standley de Moriarty ou Dolores O’Riordan des Cranberries à l’écoute de cette voix au timbre profond. Époustouflante de maîtrise vocale elle transforme chaque composition en véritable tribune pro folk. Pourtant côté composition on ressent une certaine gêne qui vient obscurcir quelque peu cet EP. En effet, entre rupture de tempos mal négociées sur « Foreign Waters » ou problématiques de calage sur « Anyone », on ne peut pas dire que la technique musicale suive cette voix lumineuse.
Proposant un 2ème EP emplit d’un folk sans concession, Amelie McCandless se pose en digne héritière d’une musique transgénérationnelle. Celle pour qui Alela Diane fut le point de départ d’une passion débordante pour l’univers folk, retranscrit avec beaucoup de ferveur une musique qu’elle réussit à rendre sauvage et animal grâce à son seul timbre de voix. Seule ombre au tableau, des arrangements parfois pauvres et manquant de finesse.
Arnaud Le Tillau
arnaud.letillau@quai-baco.com





































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