/// CHRONIQUES
Date d'ajout : 28-07-15

The Rolling Stones – « The Marquee Club Live in 1971 »

Ces images ont été filmées pour la télévision américaine en 1971, un mois avant la sortie de leur album « Sticky Fingers ». C’était la première fois que les Rolling Stones jouaient en public ces chansons emblématiques que sont devenues « Brown Sugar », « Dead Flowers » ou « Bitch »…

« Brown Sugar », « (I Can’t Get No) Satisfaction », « Let It Rock », « Bitch, » comme vous ne les avez encore jamais vus. Filmé lors de la tournée 1971, ce concert était tombé dans les oubliettes de l’épopée du rock avant d’être totalement remasterisé depuis la pellicule et les bandes son originales.

Cette année-là, Mick Jagger, Keith Richards, Charlie Watts, Bill Wyman et Mick Taylor font la promo de « Sticky Fingers » sorti quelques mois plus tôt. C’est une façon de tester les nouveaux titres mais aussi une façon de tester leur popularité face à l’explosion de groupes plus heavy (Led Zeppelin, Deep Purple entre autres).

A cette époque, les Stones règnent sans partage sur un genre musical qu’ils sont les premiers à avoir façonné et inscrit dans le 20ème siècle. Avec ce sens de la fête, de la démesure et de la décadence qu’on leur connaît, les géniteurs de « Brown Sugar », « Gimme Shelter ou  « Street Fighting Man » sont en train de populariser le rock sur la planète entière.

Sur les titres livrés ici, large place est faîte à au nouvel album. Cette performance remarquable a été filmé pour la télévision américaine en 1971, peu de temps après les Rolling Stones avaient terminé leur tournée d’adieu de 1971 au Royaume-Uni, et un mois avant la sortie de l’album « Sticky Fingers ».

Dans l’intimité de ce petit club londonien, la prestation est d’une grande intensité, livrée brut de décoffrage grâce au feu des guitares croisées de Richards et Mick Taylor. Si le groupe joue concentré, beaucoup d’énergie et de chaleur se dégage de l’ensemble, le quintet britannique étant épaulé de bout en bout par l’excellent pianiste Billy Preston.

Longues improvisations, rythmique plombée (Charlie Watts est d’une précision redoutable derrière ses fûts !), look hippy (c’est l’époque des chemises en satin et des coupes hirsutes) le groupe donne une prestation chauffée à blanc, pleine de puissance. Les gros plans sur les musiciens sont nombreux et la qualité de l’image est tout à fait exceptionnelle quand on sait que ce document a été capté à l’époque sur bande vidéo. Le rendu des couleurs est aussi étonnamment net, aussi propre que si ces images avaient été enregistrées hier. On vous conseille vivement ce document d’anthologie.

Jean-Christophe Mary


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