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Date d'ajout : 18-07-12

Pete Doherty viré de sa cure de désintoxication

Pete Doherty - Quai BacoPete Doherty est de retour après trois semaines de désintoxication dans une clinique thaïlandaise. La star britannique semble avoir perturbé les autres patients, elle s’est tout simplement fait virer de la clinique.

Quand on est un drogué, est-ce pour la vie? C’est sûrement ce que se demande Pete Doherty au lendemain de son renvoi de la clinique haut de gamme The Cabin, en Thaïlande. L’artiste de 33 ans y suivait un programme pour mettre un terme à ses addictions au crack, à l’héroïne et à la cocaïne. Une tentative avortée puisque la directeur de l’établissement a prié la star britannique de faire ses valises et de rentrer au pays.

Alastair Morday : « Il est important de maintenir l’intégrité de notre traitement pour que les autres clients aient de une bonne chance de récupérer. Pete comprend cela, ainsi que les raisons qui nous ont poussés à lui demander de partir ». (Daily Mail)

En gros, si on lit à travers les lignes, on comprend que Pete était un élément perturbateur pour les autres patients.

La clinique proposait pourtant des soins originaux comme des cours de yoga ou des balades en éléphant. Cette retraite spirituelle n’a apparemment pas plu à l’ancien leader des Libertines et des Babyshambles qui est maintenant revenu à Londres.

Des raisons d’espérer

Pete Doherty se débarrassera-t-il un jour de la drogue ? Son expérience médicale semble dire le contraire. Ce n’est pas la première fois que l’ancien compagnon de Kate Moss suit sans succès un programme de désintoxication. En 2006, il avait intégré la clinique Southgate, à Londres, et en 2003, il s’était déjà rendu dans un établissement thaïlandais où il était resté … trois jours ! 3 jours contre 3 semaines cette année, il y a donc du progrès.

Autre raison d’espérer, la star britannique semble convaincue d’être sur la mauvaise pente. Une prise de conscience qui n’est pas étrangère avec sa nouvelle relation sentimentale. « J’ai arrêté les injections, confiait-il récemment à The Independent. C’est la seule manière pour moi d’envisager une relation sérieuse. Quand on se défonce toute la journée, on ne peut pas avoir quelqu’un dans sa vie, surtout si c’est une rose anglaise. Je ne la laisserai jamais prendre quelque chose, je ne la laisserai pas tomber dedans. »

Qu’on se rassure encore un peu plus : en 2004, Pete Doherty confiait à un journal anglais que rien n’était plus addictif pour lui que de jouer de la musique. La preuve qu’entre le rock et la drogue, le dandy ravagé choisira toujours la musique.

« Il n’y a aucune drogue au monde qu’on puisse comparer avec le fait de jouer de la musique. » (The Guardian, juillet 2004)

S.L.

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